Adaptation du documentaire du même nom, Our Brand Is Crisis surfe sur ce qui en faisait l'intérêt sans rien apporter de nouveau. Reste une histoire captivante et un brin révoltante.
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Alors que ce western se prétend féministe, il est difficile de voir dans le personnage incarné par Nathalie Portman un emblème de l’émancipation féminine tant son parcours et sa survie ne peuvent se faire que grâce aux hommes qui l’entourent.
"Marguerite" est l'histoire formidable d'un immense mensonge qui révèle les travers d'une "société du spectacle" fascinée par le hors norme. Le film est dans la course pour les César, l'occasion de revenir sur ce petit succès de fin d'année 2015.
En compétition au Festival d'Alpes d'Huez 2016 et bon perdant, Encore Heureux s'aligne caustiquement sur ce que les productions françaises semblent raffoler en ce moment. Sous forme d'interrogation, elles cumulent poncifs et bons sentiments.
Trois souvenirs de ma jeunesse est le film d'Arnaud Desplechin le plus abouti. Comme le bébé de la quarantaine, il marque un tournant dans l'oeuvre du cinéaste. Du grand bonheur en perspective pour les cinéphiles en quête de vrais gestes de cinema...
L’incroyable défi qu’a souhaité relever Tom McCarthy, artiste protéiforme du cinéma américain, est d’avoir voulu, avec Spotlight, se faire le défenseur de la brigade d’investigation éponyme rattachée au Boston Globe, qui a officié plus d’un an durant, à la révélation d’un scandale ayant fait polémique : celui des prêtres pédophiles de Boston.
Dans Heidi, Alain Gsponer filme avec une profonde sensibilité des plans serrés sur les visages de ses protagonistes, fixant les émotions, photographiant un récit presque muet où les images se suffisent à elles-mêmes.
Attraction cinématographique de ce début d'année 2016, Danish girl de Tom Hooper, nominés aux oscars dans quatre catégories différentes se révèle être un film bouleversant et très interessant
Plutôt que nous faire comprendre les enjeux de ce trafic de drogue international, le gros du scénario nous confine dans les habitacles des bolides où, entre les deux montées de tension qui ouvrent et ferment le film, on endure la crétinerie des dialogues que s'échangent des personnages aussi mal interprétés que caricaturaux.
Chorus, du québécois François Delisle, est une oeuvre forte sur un sujet douloureux mais qui peine à émouvoir par manque d'incarnation d'une histoire où les protagonistes sont pourtant atteints dans leur chair par la douleur de l'absence.
Avec Les Chevaliers blancs, Joachim Lafosse s'empare du fait divers de L'arche de Zoé d'une belle manière, grâce à des acteurs, Vincent Lindon en tête, plus que concluants. Même si les évènements narratifs sont un peu redondants, Les Chevaliers blancs se présente comme une belle réussite du réalisateur.
Manque de respect profond pour le spectateur ou pour la profession ? Les deux jeunes réalisateurs pondent cet exercice déjà vu revu et rerererevu sans y apporter la moindre intelligence ou subtilité de ton, ambition artistique. A défaut, les moins cinéphiles peuvent s'attendrir et crier "c'est mignon!" Non, la colère monte, car tandis que de véritables cinéastes en devenir s'évertuent de trouver quelques billets pour un film travaillé et à plusieurs niveaux de lecture, Paris-Willouby, fade et superficiel film de famille, a reçu un véritable budget et une distribution !