Diane, c’est le personnage qui nous ressemble, ce personnage qui, comme beaucoup, s’est senti asphyxié par la réalité, sa tristesse et le poids de la culpabilité. La seule issue, temporaire et éphémère, est celle de faire jouer son inconscient et trouver le chemin de la rédemption par le biais du rêve.
Émotions et Personnages sur pellicule
Le plus ancien
Émotions et Personnages sur pellicule
Classer les personnages de cinéma par les émotions qu’ils nous font ressentir, c’est le défi que l’on s’est lancé pour ce cycle mensuel. De la peur à la colère, de Diane de Mulholland Drive à Steve dans Mommy, et vous, lesquels choisiriez vous ?
Alex est joué par William H Macy. Un charisme fou de Droopy, qui fascine d'autant plus qu'il est le genre d'acteur dont on se souvient, tout en cherchant à se rappeler de son nom en se maudissant de ne pas le retenir.
Dans son deuxième film, Léa Fehner filme un collectif. A la « qu’un seul tienne les autres suivront », elle permet à ses personnages de construire une utopie où le bonheur semble toujours teinté de tristesse. Pourtant, c’est la rage de vivre de ces acteurs ambulants que l’on retient, grâce à une très belle scène finale. Petite analyse de la joie « triste » au cinéma dans le cadre de notre cycle d'avril.
John Hughes signe avec La Folle journée de Ferris Bueller un hymne à la joie et à la liberté à travers les pérégrinations aussi réjouissantes que saugrenues d'un adolescent et ses deux amis, et parvient à nous livrer un récit d'apprentissage intelligent et entraînant, au ton feel-good rarement égalé. Résultat : une œuvre réjouissante et vintage qui fleure bon les années 80, pour un message fort, aussi universel qu'intemporel.
En attendant sa prochaine redistribution en salle le 5 juin, retour sur La Cité de la peur et son personnage phare, Simon Jérémi, à qui l'on doit 25 ans de joie au cinéma.
Cycle Emotions et Personnages sur Pellicule : Retour sur l'un des plus drôles et bouleversants italiens qu'est ce Guido dans La Vie est belle. Le tragi-comique du film bouleverse un peu les mœurs pour offrir un grand moment de cinéma et un personnage marquant.
Je suis le loup dans cette bergerie géante qu’est le monde. Je suis le renard dont les poules guettent la silhouette d’un œil inquiet dans l’entrebâillement de leur poulailler. Je suis le croque-mitaine qui empêche les marmots de dormir et l’hypothèse probable d’une mort prématurée pour tous ceux qui croisent mon chemin. Putain, mais qu’est ce que c’est bon d’être moi. Simon Phoenix, pour vous desservir.
Comme le dit l’adage, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Pourtant parfois, des émotions prédominent. C’est le cas de la joie avec le personnage de Forrest Gump. Non pas qu’il soit joyeux et continuellement heureux, mais le film nous embarque par son innocence, la drôlerie du premier degré incessant de son protagoniste et une naïveté qui confine rapidement à l’empathie. Le film est une leçon de vie, invraisemblable mais extraordinaire.