En attendant sa prochaine redistribution en salle le 5 juin, retour sur La Cité de la peur et son personnage phare, Simon Jérémi, à qui l'on doit 25 ans de joie au cinéma.
Émotions et Personnages sur pellicule
Aléatoire
Émotions et Personnages sur pellicule
Classer les personnages de cinéma par les émotions qu’ils nous font ressentir, c’est le défi que l’on s’est lancé pour ce cycle mensuel. De la peur à la colère, de Diane de Mulholland Drive à Steve dans Mommy, et vous, lesquels choisiriez vous ?
Dans son deuxième film, Léa Fehner filme un collectif. A la « qu’un seul tienne les autres suivront », elle permet à ses personnages de construire une utopie où le bonheur semble toujours teinté de tristesse. Pourtant, c’est la rage de vivre de ces acteurs ambulants que l’on retient, grâce à une très belle scène finale. Petite analyse de la joie « triste » au cinéma dans le cadre de notre cycle d'avril.
Alex est joué par William H Macy. Un charisme fou de Droopy, qui fascine d'autant plus qu'il est le genre d'acteur dont on se souvient, tout en cherchant à se rappeler de son nom en se maudissant de ne pas le retenir.
New York sert de cadre à bien des films, elle se trouve parfois au coeur d’une romance ou bien devient la ville de tous les vices. Dans Shame elle est le décor froid et distant dans lequel Brandon, addict au sexe, entame son auto-destruction, conquête après conquête. Au travers de cette addiction, Steve McQueen conte l’histoire d’un homme dont les émotions se sont perdues dans les rues froides et bétonnées de New York.
En avril, LeMagduciné revient sur des personnages qui ont marqué le cinéma avec une émotion particulière. Cette semaine il s’agit de la colère, occasion de revenir sur le personnage principal de Night Call, l’énigmatique Louis Bloom. Intensément moderne, ce Taxi Driver du 21ème siècle nous offre un personnage empli d’une colère sourde envers l’humanité, et d’une soif infinie de succès.
Diane, c’est le personnage qui nous ressemble, ce personnage qui, comme beaucoup, s’est senti asphyxié par la réalité, sa tristesse et le poids de la culpabilité. La seule issue, temporaire et éphémère, est celle de faire jouer son inconscient et trouver le chemin de la rédemption par le biais du rêve.
Travis Bickle pourrait être l'ambassadeur de la colère au cinéma. Il sillonne de nuit un New York qu'il abhorre. Il connaît l'échec en amour et en société. Insomniaque, il observe, médusé, la vie nocturne d'une métropole qu'il pense rendue au dernier degré de la perdition. C'est ce sentiment tenace et angoissant qui va donner au film de Martin Scorsese ses principaux ressorts dramatiques, et quelques plans iconiques inoubliables.
Alors que Godzilla s'apprête à piétiner le box-office avec le nouvel opus Godzilla King of Monsters, il est aujourd'hui à l'honneur dans notre thématique sur les personnages mythique du cinéma. Né dans les années 1950 à travers le film de Ishiro Honda, Godzilla est, avant d'être le roi du cinéma de divertissement, l'occasion pour les Japonais de communiquer sur le trauma causé par les bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki. Une peur toujours présente dans les esprits et qui va être ici personnifiée au travers du monstrueux lézard.
Théodore dans Her, la douce mélancolie d'un être seul qui fait verser autant de larme de bonheur que de tristesse. Un personnage qui marque et accompagne nos vies par sa poésie et sa délicatesse.
Mommy est un film de sensations, d'émotions à l'état brut. Xavier Dolan parvient à détruire puis reconstruire sans arrêt la vie de ses personnages, notamment en faisant de Steve une tornade qui déteint par sa colère sur la mise en scène, la musique et le cadre. Petite analyse de ce personnage dans le cadre de notre mois "émotions sur pellicule".
Les personnages de Fellini sont souvent tristes, désabusés, mélancoliques, parce qu'ils cherchent tous le sens de leur place dans le monde – un monde qu'ils ne comprennent pas et qui les rejette. Gelsomina, la jeune protagoniste de La Strada, incarne cette Italie d'après-guerre à la recherche de son futur.
Durant tout le mois d’avril, LeMagduciné analyse avec passion le parcours de certains personnages marquants du cinéma, placés sous le signe d’une émotion particulière. Notamment celle de la colère. Hanshiro Tsugumo, protagoniste d'Harakiri de Masaki Kobayashi, représente la colère à bien des égards : celle qui est aussi noble que destructrice.