ripd lenkov
R.I.P.D utilise des parts de recettes en mettant un zeste de Beetlejuice, de Ghostbuster, voir même de Men in Black, un tandem au diapason admirablement incarné par Will Smith et Tommy Lee Jones, mais qui dans le cas de R.I.P.D tombe à plat. Les répliques tombent presque comme dans le vide, les gags n’ont pas été vraiment travaillés…
Texas-Chainsaw-3D-film-John-Luessenhop-critique-cinema
Texas Chainsaw 3D du réalisateur John Luessenhop n’est qu’une une comédie macabre et juvénile, un nouveau teen-movie horrifique au scénario faiblard, au déroulement sans panache, qui fait honte à la franchise culte et à l'excellente version originale de Tobe Hooper, Massacre à la tronçonneuse, 1974.
Co-écrit par le romancier James Ellroy, roi du polar, Rampart, le deuxième film d’Oren Moverman après The Messenger (2012) [i], nous plonge dans le quotidien de Dave Brown, un officier de police de l’unité Rampart, violent, raciste et misogyne, interprété par le prodigieux Woody Harrelson,
wolverine le combat de l'immortel
Certaines scènes sont très belles, comme celles où Wolverine avance à côté d'un grizzly, Hugh Jackman est d’ailleurs convaincant en clodo hermite, la scène du Love Hotel est plutôt drôle. Quant aux scènes de combats, celle sur le toit du train est spectaculaire, on a bien affaire à un mutant avec des griffes en adamantium. Une autre scène de combat est plutôt bien vu, celle où les ninjas plantent des flèches à corde dans son dos pour l’arrêter.
oggy-et-les-cafards-film-animation-critique-olivier-jean-marie
Sur le plan artistique, c’est une franche réussite avec des clins d’œil littéraires et cinématographiques à Cliffhanger, Ghost, Cendrillon, Prison Break…L’animation est fluide et le travail sonore remarquable, le tout sur une partition musicale très riche. En conclusion, l’idée de faire plusieurs tableaux nous évite l’ennui trop rapidement et les diverses références relève le niveau général.
ethan-hawke-film-horreur-American-Nightmare-de-James-DeMonaco
Sans jamais réussir à atteindre l’ultra-violence d’Orange mécanique de Stanley Kubrick (1971), ou la lourdeur psychologique du Funny Games de Michael Haneke (1997), ni même les instincts les plus sombres du très réussi Battle Royale (2000) de Kinji Fukasaku (2000), American Nightmare, est un petit thriller social divertissant, mais qui passe totalement à côté de son ambition.
les-derniers-jours-freres-pastor
Filmé dans une Barcelone dévastée, les images de cette fin d’un monde sont très belles, il faut bien le reconnaître les derniers jours, est esthétiquement une bonne surprise. Les frères Pastor montre que l’on peut filmer des scènes post-apocalyptiques aussi bien à New-York que dans une ville comme Barcelone. L’effet est le même, rappelant par moment "L'armée des douze singes", avec de beaux plans d’une ville ravagée, avec ses voitures vides, ses déchets, le retour de la nature avec ses animaux en liberté sous une lumière sublime.