Insaisissables est en effet un film à grand spectacle. Entre Las Vegas, Paris, New York et la Nouvelle-Orléans, les aventures des Robins des bois prestidigitateurs tiennent le spectateur en haleine, grâce notamment à une course-poursuite effrénée et à des tours de magie époustouflants
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Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
R.I.P.D utilise des parts de recettes en mettant un zeste de Beetlejuice, de Ghostbuster, voir même de Men in Black, un tandem au diapason admirablement incarné par Will Smith et Tommy Lee Jones, mais qui dans le cas de R.I.P.D tombe à plat. Les répliques tombent presque comme dans le vide, les gags n’ont pas été vraiment travaillés…
Texas Chainsaw 3D du réalisateur John Luessenhop n’est qu’une une comédie macabre et juvénile, un nouveau teen-movie horrifique au scénario faiblard, au déroulement sans panache, qui fait honte à la franchise culte et à l'excellente version originale de Tobe Hooper, Massacre à la tronçonneuse, 1974.
Co-écrit par le romancier James Ellroy, roi du polar, Rampart, le deuxième film d’Oren Moverman après The Messenger (2012) [i], nous plonge dans le quotidien de Dave Brown, un officier de police de l’unité Rampart, violent, raciste et misogyne, interprété par le prodigieux Woody Harrelson,
Certaines scènes sont très belles, comme celles où Wolverine avance à côté d'un grizzly, Hugh Jackman est d’ailleurs convaincant en clodo hermite, la scène du Love Hotel est plutôt drôle. Quant aux scènes de combats, celle sur le toit du train est spectaculaire, on a bien affaire à un mutant avec des griffes en adamantium. Une autre scène de combat est plutôt bien vu, celle où les ninjas plantent des flèches à corde dans son dos pour l’arrêter.
Cherchant désespérément à s'emparer de la puissance de l'essence magique des Schtroumpfs, Gargamel a inventé les canailles, Gargamel a inventé les Canailles, de minuscules créatures. Mais pour que leur transformation en vrais Schtroumpfs soit complète, il lui manque encore la formule secrète que détient la Schtroumpfette.
Malgré un scénario classique et une fin prévisible, 12 heures est un film d’action efficace aux scènes d’actions globalement réussies : braquage, cascades, et poursuites de voiture par des flics teigneux sont au rendez-vous.
La grande force du film Lone Ranger, Naissance d'un héros est sa représentation de l’Ouest Mythique alliant des paysages grandioses et des scènes d'action avec un côté cartoony à la Tex Avery
Sur le plan artistique, c’est une franche réussite avec des clins d’œil littéraires et cinématographiques à Cliffhanger, Ghost, Cendrillon, Prison Break…L’animation est fluide et le travail sonore remarquable, le tout sur une partition musicale très riche. En conclusion, l’idée de faire plusieurs tableaux nous évite l’ennui trop rapidement et les diverses références relève le niveau général.
Sans jamais réussir à atteindre l’ultra-violence d’Orange mécanique de Stanley Kubrick (1971), ou la lourdeur psychologique du Funny Games de Michael Haneke (1997), ni même les instincts les plus sombres du très réussi Battle Royale (2000) de Kinji Fukasaku (2000), American Nightmare, est un petit thriller social divertissant, mais qui passe totalement à côté de son ambition.
Leones de la jeune réalisatrice argentine Jazmín López suit les pérégrinations de cinq jeunes adultes perdus désorientés, s’enfonçant par un bel après-midi, dans une forêt au décor époustouflant.
Filmé dans une Barcelone dévastée, les images de cette fin d’un monde sont très belles, il faut bien le reconnaître les derniers jours, est esthétiquement une bonne surprise. Les frères Pastor montre que l’on peut filmer des scènes post-apocalyptiques aussi bien à New-York que dans une ville comme Barcelone. L’effet est le même, rappelant par moment "L'armée des douze singes", avec de beaux plans d’une ville ravagée, avec ses voitures vides, ses déchets, le retour de la nature avec ses animaux en liberté sous une lumière sublime.