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Inscrit12 septembre 2016
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Avec The Dirt, Netflix et Jeff Tremaine réalisent un rêve de longue date. Celui d'adapter la sulfureuse biographie du groupe de glam metal, Mötley Crüe. Malgré son histoire proprement ahurissante montrant le Crüe comme le groupe de rock le plus décadent de l'histoire de la musique, le manque d'ambition de la part du réalisateur et une approximation dans sa façon de nous raconter une histoire empêchent de pleinement prendre conscience des frasques du groupe.
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Pour ce 3ème épisode de Bloody Sunday, c'est le Japon qui est mis à l'honneur. L'occasion de revenir sur un mouvement artistique et littéraire datant des années 30 et répondant au doux nom d'ero guro. Pour illustrer ce genre au cinéma rien de mieux que de parler du film méconnu du grand Teruo Ishii, Horrors of Malformed Men, véritable concentré d'ero guro, faisant la part belle à bon nombre de perversions.
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Même s'il n'est pas aussi reconnu que John Williams ou Howard Shore, Basil Poledouris a su imposer une patte des plus reconnaissables. Les seuls noms de Conan le Barbare ou de Starship Troopers suffisent à faire frissonner les amateurs de partition épique. C'est ça la recette Poledouris, des compositions aux envolées lyriques féroces et à l'aura guerrière très marquée. Au détour de ses collaborations avec John Milius et Paul Verhoeven, retour sur un compositeur de talent qui nous aura quitté bien trop tôt.
ebola-syndrome-herman-yau-bloody-sunday
Pour ce deuxième rendez-vous de Bloody Sunday, cap sur Hong Kong et l'univers complètement allumé de la Cat 3. Découvrez un monde où cohabitent sexe et violence, et où la morale n'a pas sa place. Et pour représenter cela de la meilleure des manières, quoi de mieux que Ebola Syndrome de Herman Yau, dégoûtant cocktail des plus grandes déviances imaginables ?
brian-de-palma-musique-phantom-of-the-paradise
Qu'ont en commun Bernard Herrmann, Giorgio Moroder, Ennio Morricone et Pino Donaggio ? Ils ont tous les quatre, ainsi que d'autres compositeurs de renoms, collaborés avec le grand Brian De Palma. L'occasion donc pour ce mois placé sous le signe de la musique de revenir sur les travaux de ces musiciens de génies et leur place dans la vaste filmographie de Brian De Palma.
bloody-sunday-critique-street-trash
Pour inaugurer la nouvelle section du Mag du Ciné, Bloody Sunday, consacré aux pépites du cinéma gore et déviant, il était évident de mettre à l'honneur le seul et unique film de Jim Muro, Street Trash. Véritable modèle de la comédie gore des années 80, le film met en scène un groupe de clochards qui vont être décimés par une étrange liqueur. Préparez-vous, ça va tâcher !
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Après nous être penchés sur la compétition, nous nous sommes intéressés à ce que pouvait nous offrir hors-compétition le festival de Gérardmer. Grand bien nous a pris, car nous avons pu découvrir plusieurs raretés des années 70 dont deux provenant de l'ozploitation, ainsi qu'un documentaire consacré au grand Phil Tippett, et pour finir, la pépite du festival, Freaks.
Après 3 jours de marathon filmique, LeMagduciné est de retour des Vosges pour vous faire un petit retour sur la 26ème édition du festival de Gérardmer. Première étape : la compétition qui a mis à l'honneur la Suède avec le drame intimiste qui tourne en guerre pré-apocalyptique, The Unthinkable, mais également la potacherie Z Puppet Master : The Littlest Reich qui se voit décerner le prix du jury. À côté de ça, les zombies sont présents avec Endzeit et The Dark, tandis que la Corée du Sud revient avec le thriller fantastique The Witch Part 1 : The Subversion, et la palme du plus mauvais film est décernée au canadien Lifechanger.
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Marchant dans les pas de Donald Glover et de sa série Atlanta, le rappeur Boots Riley laisse tomber le micro pour la caméra et offrir avec Sorry to Bother You, un film tout aussi politique que loufoque. Le musicien y parle capitaliste, racisme et dérive politique en dépeignant un monde dystopique et absurde regorgeant d'idées quitte à donner l'impression d'un trop plein.
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En tant qu'héritier de Sergio Leone, Clint Eastwood réinvente le mythe du western et de l'Homme sans nom à l'aide de deux œuvres marquantes dans sa filmographie, Pale Rider et L'Homme des Hautes Plaines. Il y exploite un de ses thèmes de prédilection, à savoir la vengeance, tout en conférant à ses films une aura surnaturelle et riche en symbolisme. Deux œuvres à la frontière du fantastique mettant directement la mort en scène.