Avec Bienvenue à Marwen, Robert Zemeckis nous conte à nouveau une histoire extraordinaire en ayant recours à des moyens qui le sont tout autant. Le cinéaste donne vie à l'imaginaire de Mark Hogancamp au travers d'une utilisation très fluide du motion capture, et donne lieu à un film à la fois touchant et inventif.
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Parmi les gemmes oubliées du cinéma de genre français se cache 3615 Code Père Noël de René Manzor. Sorti au début des années 1990, le film possède des ressemblances particulièrement étranges avec un film culte de Noël, Maman j'ai raté l'avion. Plutôt que de revoir une énième fois le film qui a lancé McCauley Culkin, découvrons ce petit plaisir de cinéphile où un jeune gamin déguisé en Rambo affronte un méchant papa Noël psychopathe.
La rétrospective sur les films de Noël nous emmène dans des territoires inattendus. En effet, qui aurait pensé à James Bond pour cette occasion. Pourtant, Au service secret de sa Majesté, avec ses paysages suisses enchanteurs et son romantisme unique, est parfait pour cette période de l'année.
Alors que Paris voyait les gilets jaunes coloniser les rues, le Mag du ciné a bravé les émeutes pour se retrancher au Max Linder Panorama où se déroulait la 8ème édition du PIFFF. L'occasion, le temps d'un week-end, de voyager au gré du cinéma de genre au travers de 5 films nous faisant passer du folklore marocain au black metal norvégien, tout en nous offrant des délires assumés provenant de France, du Japon et d'Inde.
En 2018, la ville de Salem est de nouveau la proie d'une chasse aux sorcières, sauf qu'aujourd'hui elles n'envoient plus des sortilèges mais des "nudes". Avec Assassination Nation, Sam Levinson attaque de manière frontale la bonne vieille morale américaine en racontant l'histoire de 4 amies prises dans la tourmente après un "leak" ayant touché l'entièreté de la ville. Un film peu subtil mais absolument électrisant.
Avec les Bonnes Manières, le duo brésilien Juliana Rojas et Marco Dutra revisite le mythe ancestral du loup-garou et donne vie à un film protéiforme puisant autant dans le cinéma d'horreur que dans la fable social ou le conte de fées, en passant par la comédie musicale, le tout dans un Sao Paulo aux couleurs pastels.
Cinéphile aguerri, Yann Gonzalez donne naissance avec Un couteau dans le coeur à un véritable hommage au giallo et au cinéma porno gay des années 70. Il transforme ce thriller horrifique en un puissant poème romantique et macabre.
Avec son premier long-métrage Les garçons sauvages, Bertrand Mandico nous invite à un voyage initiatique sur une île à la flore étrange. Une oeuvre hallucinante à la beauté plastique foisonnante, où les genres se métamorphosent.
Le PIFFF sera de retour au Max Linder du 4 au 9 décembre pour sa huitième édition. L'occasion de faire le point sur une programmation qui s'annonce alléchante entre films très attendus comme Assassination Nation ou Lords of Chaos et séances cultes un peu oubliées avec Vorace et Halloween 3.
À l'occasion de la sortie tant attendue de Bodied de Joseph Kahn sur la plateforme Youtube Premium, opérons un retour sur l'un des cinéastes les plus en marge Hollywood, de son début dans le vidéoclip à son brûlot politique ayant pour cadre le milieu des rap battles.
Lors de leur venue au FEFFS pour la présentation de Laissez bronzer les cadavres en première française, nous avons pu rencontrer le duo Hélène Cattet/Bruno Forzani. L'occasion de parler avec eux de leur rapport bis au cinéma italien, ainsi que de leur façon de travailler.
Avec Étreintes brisées, Pedro Almodóvar continue son petit chemin dans le mélodrame à rebondissements sans véritablement se renouveler. On assiste donc à un bel hommage au cinéma et aux femmes, mais qui donne une impression de déjà-vu.