Le Dahlia noir se focalise sur ces crimes non élucidés de L'Amérique des années 40.
Ne ratez pas le plus beau film de Brian de Palma, Obsession, un thriller romantique de grande envergure !
Bien plus qu'un simple film de gangsters, Scarface est une oeuvre unique dans la filmographie de De Palma, par son outrance sans commune mesure, sa critique du rêve américain, et sa présentation d'un personnage devenu mythique en Tony Montana, incarné par un Pacino en totale transcendance. Intemporel et culte!
Dix ans après Scarface, le mythique tandem Brian de Palma/Al Pacino se reforme avec L'impasse, un film noir implacable et virtuose aux influences multiples qui oscille entre classicisme et liberté formelle au service d'un récit mélancolique orchestrant la chute d'un homme qui se débat désespérément avec la fatalité.
Phantom of the Paradise est l'un des films les plus importants de la carrière de Brian de Palma, sans doute le premier de sa filmographie véritablement "culte" encore aujourd'hui. Dans le cadre de notre rétrospective, retour sur cette œuvre fascinante, aux réflexions identitaires profondes et à la critique acerbe de l'industrie musicale.
Le Bûcher des vanités incarne ce refus de jouer dans les clous de la critique intégrée par la société spectacle: il prend d'assaut la rétine du spectateur et exacerbe la comédie sociale en train de se jouer, offre au mondain et à l'indigné professionnel la monumentalisation de leur caricature. Le réalisateur fait ce qu'il a toujours fait : revendiquer l'excès comme horizon de la licence poétique et enfermer les personnages dans une représentation symbolique dont ils sont autant dépositaires que victime
Les Incorruptibles est peut-être un film-manifeste de De Palma le formaliste. Le virtuose capable de réinventer un genre pataugeant dans le formol à l’époque (le film de gangsters en costumes), le styliste flamboyant qui hyperbolise les péripéties les plus anodines, le cinéphile insolent capable de citer l’une des scènes les plus célèbres du 7ème Art pour se mesurer en creux à son instigateur (la scène de l’escalier, incroyable hommage/défi au Cuirassé Potemkine de Serguei M. Eiseinstein).
Avec Body Double, Brian De Palma donne naissance à son film somme. Un véritable jeu de faux semblants dans lequel le cinéaste conjugue toutes ses obsessions tout en donnant une dimension méta. Un thriller hitchcockien qui se mue en une réflexion fascinante sur les aspects manipulatoires du cinéma.
Premier volet de la célèbre saga d'action que l'on connait tous aujourd'hui, Mission : Impossible est pourtant à mettre à part du fait de la liberté artistique de son réalisateur. Manipulations, trahisons, jeu des masques ... la présence des thèmes de prédilection de Brian De Palma en fait bien plus qu'un excellent blockbuster.
8e long-métrage de sa carrière, on ne peut pas dire que Furie soit la plus retenue ou le plus citée des œuvres de de Palma. Ce dernier a même déclaré qu'il ne faisait pas partie de ses meilleurs films. Il en reste un film qui n'est pas le plus connu de sa filmographie, mais où l'on retrouve une certaine audace dans les thèmes abordées, dans une mise en scène qui ne manque pas de peps.
Après l'échec public et critique du très sous-estimé Furie, Brian de Palma revient au thriller avec Pulsions, film qui lui permet de s'imposer comme le digne héritier d'Alfred Hitchcock et le nouveau maître du suspense.
A l'occasion de la rétrospective Brian de Palma à la Cinémathèque Française du 31 mai au 4 juillet, CineSeries-Mag revient sur ses plus grands films. Porté par son duo incarné par Michael J. Fox et Sean Penn, Outrages est un thriller politique qui s'intéresse à l'arrière du décor de l'univers de la guerre du Vietnam. Parfois un peu bancal, trop schématique dans sa manière de lire son cas de conscience entre le bien et le mal, le film n’en reste pas moins une convocation hybride et passionnante du monde la guerre et de ses enjeux invisibles.