Polar australien tout droit sorti des abysses de véritables faits réels, The Stranger détonne par son intelligence et son découpage méditatif sur la noirceur de l'âme. Un deuxième long-métrage plutôt impressionnant pour un réalisateur qui mérite toute notre attention.
Nombreuses sont les œuvres majeures du septième art qui racontent des histoires plus belles les unes que les autres. Three Thousand Years of Longing est une de celles-ci. George Miller donne dans un sentimental enchanté et plein de lumière.
Tom Cruise renfile le blouson d'un Pete Mitchell égal à lui-même. Un deuxième opus qui mixe entre le film original et un show toujours plus exceptionnel. Top Gun : Maverick est le film miroir de l'acteur qui nous rappelle qu'il est toujours présent et toujours prêt à redoubler d'effort.
C’est un premier long-métrage très fort que Riley Keough et Gina Gammell ont présenté à Cannes pour cette 75e édition. Et pour cause, le film a reçu le prix très mérité de la Camera d’or. Retour sur une séance qui ne laissera personne indifférent.
Les relations entre mère et fils, dur labeur ou plaisir à plein temps ? When You Finish Saving The World et God's Creatures sont de ces films qui rappellent que peu importent les liens, tout peut basculer d'un simple claquement de doigts.
Goutte d'or évoque un sujet de société dont parlent peu les médias actuels: celui du sort que la société réserve aux mineur.e.s immigré.e.s. L'oeuvre de Clément Cogitore parvient à éviter le misérabilisme usuel autant que le discours alarmiste (et raciste) en construisant une intrigue centrée autour de l'amour filial.
Joyland est la surprise du 75e Festival de Cannes. Le premier film de Salim Sadiq s'affirme comme une œuvre lumineuse et engagée. Le réalisateur offre, en effet, une réflexion ô combien salutaire sur la société pakistanaise actuelle, en évoquant notamment le sort réservé aux femmes transgenres.
La Maman et la Putain est un chef-d'oeuvre aussi déroutant qu'obsédant. Longtemps introuvable, le film de Jean Eustache ressort ce mois-ci dans les salles obscures. Un évènement à ne manquer (sous aucun prétexte) tant cette oeuvre regorge de moments d'anthologies cinématographiques, comiques, érotiques et philosophiques.
Les Amandiers est le film sur le théâtre qui nous manquait. Pas seulement parce qu'il évoque le génialissime Patrice Chéreau, qui méritait bien un film, mais aussi et surtout parce qu'il réaffirme la nécessaire collusion entre l'art et la vie.
Le premier long-métrage de Romane Guéret et Lise Akoka - Les Pires - constitue une réflexion autour du déterminisme qui règne (encore) largement au cinéma. S'il ne parvient pas totalement à convaincre, le film fait l'effort de se confronter à une réalité (sociale) trop souvent ignorée par le cinéma, en offrant à celle-ci l'écrin cinématographique qui lui manquait pour s'exprimer.
Mariupolis 2 est une oeuvre posthume de Mantas Kvedaravicius. Le réalisateur renouvelle l'approche documentaire de la guerre en proposant une vision (décentrée) de celle-ci qui (re)donne voix et chair aux population civiles.
Metsurin Tarina signe les premiers pas, derrière la caméra, du cinéaste finlandais Mikko Myllylahti. L'oeuvre est située aux confins de divers genres, entre humour noir, symbolisme finlandais et éclectisme érudit. Si le film ne convainc pas toujours, il engage, cependant, son public à (s')interroger à propos du sens qu'il veut (bien) donner aux images (de cinéma).