Mariupolis 2 est une oeuvre posthume de Mantas Kvedaravicius. Le réalisateur renouvelle l'approche documentaire de la guerre en proposant une vision (décentrée) de celle-ci qui (re)donne voix et chair aux population civiles.
Festival de Cannes 2022
Aléatoire
Festival de Cannes 2022
Armageddon Time est une autobiographie à coeur ouvert du réalisateur James Gray, sur la dureté de l’enfance à travers une recherche d’identité qui le mènera dans ce qui semble être sa première liberté.
Le nouveau film d'Albert Serra - Pacifiction - Tourments sur les îles - évoque tour à tour la menace nucléaire et la persistante du colonialisme, sur fond de paysages sidérants de beauté. Un chef-d'oeuvre que ne devrait pas renier - on l'espère - le jury du 75e festival de Cannes.
La Maman et la Putain est un chef-d'oeuvre aussi déroutant qu'obsédant. Longtemps introuvable, le film de Jean Eustache ressort ce mois-ci dans les salles obscures. Un évènement à ne manquer (sous aucun prétexte) tant cette oeuvre regorge de moments d'anthologies cinématographiques, comiques, érotiques et philosophiques.
Le premier long-métrage de Romane Guéret et Lise Akoka - Les Pires - constitue une réflexion autour du déterminisme qui règne (encore) largement au cinéma. S'il ne parvient pas totalement à convaincre, le film fait l'effort de se confronter à une réalité (sociale) trop souvent ignorée par le cinéma, en offrant à celle-ci l'écrin cinématographique qui lui manquait pour s'exprimer.
Coupez ! est une oeuvre (d)étonnante. Les premières minutes du film en déconcerteront plus d'un.e tant Michel Hazanavicius s'ingénie à brouiller les pistes entre réalité et fiction. Le cinéaste propose en somme une adaptation comiquement barrée de Ne Coupez Pas ! en s'offrant le luxe de proposer un remake réussi non dépourvu de réflexion philosophique.
Viva la muerte ! est une oeuvre encore trop méconnue aujourd'hui. Pourtant, il y aurait beaucoup de raisons pour (re)voir ce chef-d'oeuvre du cinéma (critique) qui offre une vision sans complaisance des dessous du régime Franquiste (et fasciste). Rien que pour cela, le film vaut la peine d'être vu (et célébré).
Portrait d’une femme moderne emprisonnée dans une quête de liberté, le nouveau film de Claire Denis respire l’impudence et l’abnégation. De quoi éliminer les plus sensibles d’entre nous.
Decision to Leave est une œuvre à tiroirs. Située à mi-chemin du thriller romantique et du film noir, le nouveau film de Park Chan-wook évoque l'amour et le meurtre avec délicatesse et virtuosité.
Faire une parodie réussie (au cinéma) n'est pas donné à tous les cinéastes. Ruben Ostlünd prouve avec Triangle of Sadness qu'il est un outsider du genre satirique.
Salam est le documentaire qui nous manquait pour comprendre l'"énigme" Diam's. L'ancienne rappeuse revient sur les raisons de son retrait médiatique et musical en livrant une confession sans fard d'elle-même (en dépit d'une mise en scène maladroite).
Quand Alex Garland, après deux premiers films inimitables, revient avec un petit bijou du cinéma de genre, hallucinogène et troublant, on ne peut qu'avec joie découvrir sa collaboration avec A24 qui se distingue par des productions de plus en plus horrifiques, singulières et borderlines. Un duo d'exception pour l'avenir du septième art.