PositionRédacteur LeMagduCiné
Inscrit16 octobre 2017
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Interview-Jawad-Rhalib-film-Amal
Moi je travaille comme pas mal de scénaristes et de réals, je bosse par personnage. Donc j’écris Amal du début jusqu’à la fin, Monia, Nabil, etc. Et après je vais chercher les interactions entre eux. Donc oui, c’est compliqué parce qu’on est dans une thématique ou on peut frôler les clichés, tomber dans les stéréotypes etc. Mais là aujourd’hui personne ne peut m’attaquer sur ce que je raconte dans le film. Parce que c’est documenté, parce que c’est ma culture, parce que je la maitrise, parce que je maitrise l’arabe classique et ce que raconte le Coran mieux que beaucoup de gens qui parfois ou souvent interprètent les textes à leur façon.
interview-Jean-jacques-Annaud-au-nom-de-la-rose
Je pense que j’ai un devoir d’être sincère. D’être moi pour eux, pas moi pour moi. Si c’est moi pour moi, j’achète un miroir, c’est pas trop cher, et je me fais des compliments, ou des reproches. J’ai trois moments de grands moments de grands partages: quand j'écris, sur le plateau, et avec le public. (...) Quand je vois des jeunes gens qui ont des Blu-ray de La Guerre du feu, de mon premier film, du Nom de la Rose… J’ai l’impression que c’est ma famille.
Interview-avec-Alix-Delaporte-et-Alice-Isaaz-film-Vivants
avec un scénario comme celui-là, c’est que les acteurs sont choisis non pas seulement par leur talent mais leur capacité d’analyse des situations. Quand Alice a lu le scénario, elle a déjà compris toutes les situations, le conscient l’inconscient des personnages. Sur un film comme ça, ça fait vrai parce que les comédiens ont l’intelligence des situations, donc elle peut s’approprier le personnage et l’emmener dans un endroit que j’imaginais même pas.
festival-citecine-ouverture
Pur film d’exposition, dans tous les sens du terme, La Zone d'intérêt n’est peut-être que ça, mais il ne pouvait en être autrement pour accomplir sa profession de foi. À savoir un autoportrait clinique de notre indifférence, et la puissance de notre capacité d’abstraction à l’inacceptable. Zone of interest nous rappelle la nécessité de faire de la politique, au cinéma comme dans la vie : pour ne pas que le regardant se reconnaisse dans le regardé.
le-droit-de-tuer-film-avis
Qui dit Joel Schumacher dit Batman. Donc cadrages débullés sur néons fluos, tétons qui pointent sous le Bat-Kevlar, DC à Mykonos pour la DA et punchlines de bâtonnet M. Freeze pour les menu kids. Pas l’empreinte la plus facile à assumer dans l’histoire récente du cinéma. Mais Schumacher, c’est aussi des films qui ont remué la poussière cachée sous le tapis du soft-power triomphant des 90’s, et fait tousser l'Amérique d'aujourd'hui. Et en la matière, Le droit de tuer ? ne fait pas dans la dentelle.
interview realisateur film mars express
Je voulais que Mars Express soit populaire, tout en étant ambitieux. Je voulais quand même m’adresser à l’intelligence des spectateurs, et rester exigeant. C’est vrai qu’il y a plein de raccourcis dans le film, mais il y a aussi plein de choses qui sont pas expliquées dans le dialogue et qui sont comme pris sur le vif de ce monde sans explications. Donc il y a un travail demandé aux spectateurs et au spectatrice de s’intéresser à cet univers et de le décrypter. 
les-3-fantastiques-arras-film-festival2023
À L’Arras Film Festival 2023, le nouveau monde ne tape pas à la porte de l’ancien : il entre et pose ses valises à l’intérieur sans y avoir été invité. Avec les conséquences que l’on imagine quand la cohabitation repose sur un consensus trop fragile et précaire pour ne pas exploser aux premiers soubresauts.