PositionRédacteur LeMagduCiné
Inscrit16 octobre 2017
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Le message est clair pour cette 24ème édition de l’Arras Film Festival : la lutte est une condition sine qua non de l’existence. Il faut se battre, devant et derrière la caméra, contre le cynisme d’un système qui entretient l’apathie devant l’inacceptable et pour les perdants du grand désordre mondial. Les causes justes sont celles qui valent la peine de monter au créneau. Et les films de cet AFF ont tendance à ne pas le faire à moitié.
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La Nouvelle Femme reste portée par la grâce de ses apartés, et parvient à l’essentiel : créer un lien sensible, sensitif, et durable entre nous et ces enfants qui se montrent tels qu'ils sont pour mieux sortir d’eux-mêmes. Comme des acteurs donc. Au fond, le véritable apprentissage du film, c’est le nôtre: La Nouvelle Femme accouche d'un spectateur un peu différent, et c'est sans doute la plus belle victoire du film.
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« Le combat est dans la nature humaine, la victoire où la défaite est entre les mains des dieux » : le dernier plan de Backwards ouvre une porte de sortie vers une tranquillité tant espérée, mais pourtant la suite ne laisse aucun doute. La guerre du quotidien au cinéma change les hommes et les femmes, ici pour le meilleur. Une vie de combats, au sens propre.
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L'Arras Film Festival ouvre ses portes ce soir, dans une ambiance qui ne prête pas forcément à la fête. La plaie ouverte par l'attentat qui a frappé la ville très récemment est toujours à vif, et le deuil de ses habitants est encore frais. Quand la réalité vous impose sa sordide réalité, on se demande à quoi bon imprimer sa légende sur grand-écran. Ça tombe bien, le film d'ouverture, Une affaire D'honneur, nous fournit une piste de réponse.
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Ce que dégage Denzel Washington dans Équalizer 3 va au-delà des moyens d’expression convoqués par un Fuqua pourtant en pleine maitrise de son sujet. Ça dépasse ce que le cinéma en tant que langage peut charrier d’outils sémantiques pour traduire une idée. On parle pas d'acting, mais d'autre chose. D’une puissance cosmique qui n’appartient pas à ce que l’homme peut accomplir à la force de sa volonté.
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Plus rien ne semblait ni impossible, ni infaisable pour le Messie et son prophète après Mission Impossible: Fallout et Top Gun: Maverick. Tom Cruise et Christopher McQuarrie ne pouvaient que continuer à marcher sur l’eau, et Mission Impossible : Dead Reckoning part.1 ne pouvait que dépasser les précédents. On n’en attendait pas moins en tous cas. Et c’était surement trop.
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Il n’y a rien d’extraordinaire dans un Fast X (qu’on aime pourtant beaucoup), ou un Indiana Jones 5 (qu’on attend pourtant beaucoup). Il n’y a qu’une habitude prise pour acquise par les studios, qui ne s’embêtent même plus à vendre un quoique ce soit de spectaculaire dans leurs films budgétés avec la dette extérieure d’un pays en voie de développement
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Hollywood, qui avait plutôt l'habitude de se partager l'espace, a commencé à se le disputer dans une guerre qui compte déjà quelques victimes. La Mecque du cinéma ressemble désormais à un épisode de Fast and Furious : trop d'anciens personnages, trop de nouveaux, et pas assez de temps pour donner à manger à tout le monde.  Une chose est sure: pour de bonnes ET/OU de mauvaises raisons, cet été 2023 risque bien de rester dans les annales, voir de marquer un avant et un après.
Fast-X
PERSONNE ne pouvait apporter à la troupe ce que Louis Letterier amène dans sa trousse de secours : de l’amour. De l’amour pour le marcel en toutes circonstances, pour les méchants qui deviennent gentils et les gentils qui vivent pour toujours même quand ils sont morts, pour les gros et les petits boules en tanga qui lustrent en fish-eye la carrosserie des batmobiles fluos shootées au protoxyde d’azote. Et pour les barbecues, et pour la Corona. À la bouteille, évidemment.
aka-film-netflix-avis-alban-lenoir
AKA n’a absolument pas besoin de rappeler au public d’où il vient pour savoir où il va. Son Adam Franco (ce blaze !) de personnage principal n’est pas la variation hebdomadaire du black ops/ bad ass qui se redécouvre une conscience, mais un personnage en trois dimensions qui gagne en relief avec un récit qui ne tourne pas qu’autour de lui.
la-plus-belle-pour-aller-danser-interview-Victoria-Bedos-et-Pierre-Richard
Kierkegaard disait : « L’humour est la politesse du désespoir. » Et c’est vrai que je trouve plus facile d’exprimer quelque chose de sérieux avec légèreté, dans la comédie. On touche plus directement au cœur. Dans se travestir, il y a quelque chose de l’ordre du jeu, d’enfanter. Mais bien sûr que plus profondément ça signifie qu’elle ne s’aime pas, qu’elle a envie d’être quelqu’un d’autre. J’ai joué avec les deux facettes du travestissement, la légèreté et la profondeur.