Le Festival du Film Coréen à Paris continue, les films défilent. Parmi ceux que nous avons eu l’occasion de voir, tous ne méritent bien sûr pas d’être recommandés, mais la qualité est là. Petit briefing.
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Inscrit13 décembre 2014
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Sans jamais avoir voulu me prétendre du statut pompeux de cinéphile, je suis un dévoreur acharné de films, de tous genres, de tous horizons. J’admets vouer un culte aux œuvres de Kubrick, Chaplin, les frères Coen, Kurosawa et Jarmusch, pour ne citer qu’eux. De cette passion, devenue addiction, est née mon envie de passer un diplôme en audiovisuel pour poser un regard plus professionnel sur ce que je vois, mais aussi de rédiger des critiques. A l’origine, je n’écrivais que pour moi, me faisant des fiches pour combler ma mémoire défaillante, mais j’essaie aujourd’hui d’étoffer mes écrits pour être lu de ceux avec qui j’aimerai partager mon avis et débattre intelligemment.
Deux classiques méconnus des années 50 ressortent en version restaurée. Faut-il les réhabiliter, au regard du témoignage qu'ils livrent sur leur époque, ou bien ont-il véritablement mérité d'être oubliés ? La question se pose. Verdict.
Le Festival du Film Coréen à Paris a ouvert ses portes ce mercredi 25 octobre au Publicis, cette salle au bout des Champs-Elysées bien connue des cinéphiles parisiens. Nous en avons déjà vu trois films, qui chacun dépeint à sa façon un pays en proie à ses propres paradoxes.
Et vous, que feriez-vous si votre meilleur ami vous appelait au secours en pleine nuit, coincé sur le bord de la route à plus d'une heure de chez vous? Cette question épineuse est le cœur de la comédie de Michael Cohen, qui interroge ainsi le véritable sens de l'amitié entre 2 hommes dans la fleur de l'âge. Est-ce justement une bonne occasion de franche rigolade entre amis ou vous en voudront-ils de les emmener voir une énième comédie de mœurs putassière?
En se donnant le rôle du prédicateur à l'origine d'une révolte d'esclaves qui, en 1831, fit une centaine de morts, Nate Parker a-t-il quelque chose de neuf à nous apprendre sur les origines du communautarisme afro-américain ou bien n'est-ce pour lui qu'une opportunité de tenir le haut de l'affiche dans un film qui profite de l'air du temps?
Pour un premier film fauché au sujet aussi sensible que l'insertion sociale d'un handicapé mental, on pouvait s'attendre à une réalisation téléfilmique, convenue et teintée de bon-sentimentalisme. Une impression que viendra renforcer la qualité nanardesque des premières minutes de la péloche. Mais ses 4 jeunes réalisateurs sont des petits malins et ont accouché d'un objet poétique et même pernicieusement corrosif.
Si vous aimez le cinéma coréen et que vous serez à Paris entre le 25 octobre et le 1er novembre, alors bonne nouvelle, vous allez être servis: Plus de 30 films en une semaine vous attendent au FFCP, un rendez-vous annuel immanquable.
A la seule vue de la bande-annonce, les clichés formels et thématiques du "film vu à Sundance" refont surface. Pourtant, la prestation de Casey Affleck a beaucoup fait parler d'elle. Son jeu d'acteur dans ce rôle (à l'origine destiné à Matt Damon) d'homme brisé en pleine reconstruction suite à la mort d'un proche est-il l'unique élément positif du film? Et si oui, parvient-il à faire de ce mélodrame convenu une œuvre déchirante?
Sa sortie en DVD, et les nombreux compléments qui l'accompagnent, vont peut-être nous permettre de comprendre comment cette fable sociétale a dépassé son statut de simple documentaire pour devenir le moteur d'une force de contestation pour des milliers de militants anti-système.
Ce mardi 11 octobre, le Showeb de rentrée nous a offert un beau panel des prochaines sorties, et fait naître en nous quelques envies. Découvrez le programme d'une journée bien chargée.
En 2001, Bridget Jones est devenu un modèle pour toute une génération de trentenaires célibataires... puis a disparu, laissant ses nombreuses fans dans la tourmente. Son comeback est alors assuré de voir revenir ses amatrices assidues, malgré le risque de voir leur idole être devenu ringarde. Mais au fait, s'agit-il d'une suite aussi fade que celle de 2004, ou bien ce film parvient-il à se hisser au même niveau que le premier? Verdict.
L'Odyssée s'impose comme l'un des plus gros succès français de cette fin d'année 2016, du seul fait de la popularité du personnage auquel est il consacré : Le Commandant Cousteau. Mais le film parvient-il à s'affranchir du schéma classique du biopic superficiel ou réussit-il à explorer en profondeur son sujet?