Derrière ses allures d'histoire enfantine qui nous raconterait l'improbable amitié en un gamin de 10 ans et un arbre qui parle, c'est vers un incroyable appel à l'affirmation de soi mais surtout vers une leçon de pédagogie que tend cette surprenante aventure qui parlera aux plus jeunes autant qu'à leurs parents.
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Inscrit13 décembre 2014
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Sans jamais avoir voulu me prétendre du statut pompeux de cinéphile, je suis un dévoreur acharné de films, de tous genres, de tous horizons. J’admets vouer un culte aux œuvres de Kubrick, Chaplin, les frères Coen, Kurosawa et Jarmusch, pour ne citer qu’eux. De cette passion, devenue addiction, est née mon envie de passer un diplôme en audiovisuel pour poser un regard plus professionnel sur ce que je vois, mais aussi de rédiger des critiques. A l’origine, je n’écrivais que pour moi, me faisant des fiches pour combler ma mémoire défaillante, mais j’essaie aujourd’hui d’étoffer mes écrits pour être lu de ceux avec qui j’aimerai partager mon avis et débattre intelligemment.
Si la sixième saison American Horror Story a eu pour intention d'éprouver les limites du système found-footage, alors on peut affirmer qu'elle a rempli sa mission. Malheureusement, ce que l'on attend de la série de Ryan Murphy, c'est qu'elle joue avec nos angoisses, et en cela on peut parler d'un flagrant échec.
Ce n'est pas par pur sadisme gratuit que Brillante Mendoza nous plonge de manière viscérale dans l’ébullition des quartiers pauvres de Manille, mais bien pour observer le drame que représente l'économie souterraine des trafics de drogue mais surtout pour dénoncer les méthodes brutales d'une police corrompue. Sa façon n'est-elle pas justement trop brutale pour nuire à la légitimité de son propos?
Souffrant d'un manque de communication évident, Le Voyage au Groenland a tout de même beaucoup fait parler de lui avant avant sa sortie. N'est-ce alors qu'une comédie franchouillarde comme tant d'autres ou bien se démarque-t-elle du lot de la production hexagonale?
La fable mystico-romanesque de Michael Dudok De Wit qui a fait sensation à Cannes va profiter, grâce à Wild Side, d'une édition en coffret Blu-ray/DVD qui nous permettra de (re)découvrir entre autres les précédents courts-métrages du réalisateur néerlandais. Pas besoin d'être un mordu d'animation pour y voir une belle idée de cadeau de noël!
Ce que l’on retiendra de Premier Contact, c’est assurément le design oblong de ses OVNIS, mais son scénario plein de surprises va assurément aussi faire beaucoup parler de lui. Tous ces choix d’écriture et de mise en scène sont-ils pertinents et surtout forment-ils un tout assez cohérent pour entrer au panthéon de la science-fiction ?
Nous avons eu la chance de rencontrer une cinéaste qui, contre toute attente, a fait beaucoup parler d'elle à Cannes et dont le premier film propose une vision inédite de son pays. Shahrbanoo Sadat est une jeune afghane que pourtant rien ne prédestinait à cette carrière de réalisatrice reconnu à l'international mais dont la détermination est un modèle à suivre. C'est cette force de caractère qui a rendu notre conversation si passionnante.
Plus de deux ans après avoir été présenté à la Mostra de Venise, le premier long-métrage de Naji Abu Nowar est enfin visible dans nos salles obscures. Il y a de quoi s'interroger : cela valait-il la peine d'attendre pour découvrir cette fable bédouine ou ce temps de latence est-il la preuve que même son distributeur avait conscience de son faible potentiel commercial?
Très remarqué lors de la Mostra de Venise 2015, Abluka est un film turc dont on ne peut nier le jusqu'au-boutisme du réalisateur. Mais sa façon de noyer un discours politique dans une narration qui jongle entre onirisme et paranoïa aboutit-elle à un résultat concret?
Quand Joseph Losey se penche sur les derniers jours d'un des grands penseurs de la cause bolchevik et leader de l'Internationale Communiste, il ne peut pas s'empêcher d'apposer un discours politique à sa reconstitution historique. Comment réussit-il alors à mêler une sordide histoire de meurtre à des réflexions aussi universelles que le poids de l'Histoire et le bien-fondé de la Révolution?
De la science-fiction en France et avec un budget loin de celui des blockbusters hollywoodiens... cette seule idée a de quoi faire jaser. Et pourtant, l'assurance avec laquelle Benes a mis au point son récit, en mêlant émotions et action brute à une production design insolite mais réaliste, fait de son film une bonne surprise. Inutile alors d'être un pur amateur du genre pour y voir un espoir de renouveau du cinéma français.
Le Festival du Film Coréen à Paris vient de s'achever sur le film le plus léger de sa compétition, mais celui-ci fait suite à deux longs-métrages ultra-violents. Une vraie marque des extrêmes opposés d'un cinéma riche en sensations diverses et variées. Qu'en a-t-on retenu?