Parce qu'il ne faut pas perdre de vue que l'oeuvre de Stephen King portée à l'écran peut aboutir aussi bien à des chefs d'oeuvre qu'à d'infâmes nanars, penchons-nous sur un film unanimement reconnu comme l'un des plus mauvais films fantastiques des années 2000. Et pourtant, Dreamcatcher avait pour lui un casting reconnu et surtout un roman au potentiel hautement cinégénique.
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Sans jamais avoir voulu me prétendre du statut pompeux de cinéphile, je suis un dévoreur acharné de films, de tous genres, de tous horizons. J’admets vouer un culte aux œuvres de Kubrick, Chaplin, les frères Coen, Kurosawa et Jarmusch, pour ne citer qu’eux. De cette passion, devenue addiction, est née mon envie de passer un diplôme en audiovisuel pour poser un regard plus professionnel sur ce que je vois, mais aussi de rédiger des critiques. A l’origine, je n’écrivais que pour moi, me faisant des fiches pour combler ma mémoire défaillante, mais j’essaie aujourd’hui d’étoffer mes écrits pour être lu de ceux avec qui j’aimerai partager mon avis et débattre intelligemment.
"Did you miss me?".... Trois ans après que cette petite phrase ait commencé à hanter l'esprit de Sherlock comme de ses millions de spectateurs, une quatrième saison vient enfin lever le voile sur ce mystère entêtant mais aussi explorer les origines de certains des principaux personnages. Un final de haute volée.
Certains écrits de Stephen King ne devraient pas être portés à l’écran. L’adaptation de sa nouvelle La Presseuse par Tobe Hooper en est l’exemple le plus criant.
Concentré sur ce qui fut sans doute la période la plus difficile de la vie de Chet Baker, Born to be Blue tente de sanctifier le jazzman en le montrant comme un homme porté par son abnégation et son ambition dévorante. Mais, à défaut des scènes de concert qu'il filme pourtant magistralement, le réalisateur se sent obligé de combler les lacunes de son scénario en le rendant académique et convenu.
Après Stand by Me, Rob Reiner s'attaque à Misery, l'un des plus gros succès littéraires de Stephen King. Grâce à une Kathy Bates au meilleur de sa forme, il accouche d'un film à la tension viscérale.
Comment croire que quelques plans fixes filmés en lumières naturelles dans un décor unique puisse aboutir à un film de 70 minutes capable de laisser rêveur? C'est pourtant ce l'exploit qu'a accompli le jeune Damien Manivel, qui s'impose ainsi comme un indépendant à l'avenir prometteur.
Un film qui nous propose de découvrir comment un stand de sandwichs dans un petit village californien est devenu en moins de 20 ans le leader mondial sur le marché de la restauration rapide. Ce modèle de réussite capitaliste qu'est la franchise McDonald's est une pure incarnation du rêve américain et, par extension, une occasion de vanter les mérites de l'affairisme le plus cynique.
Alors que la troisième saison ne saurait tarder, petit retour sur les deux premières saisons de Better Call Saul. Était-il indispensable aux créateurs de Breaking Bad de revenir sur le passé de l'un de leurs personnages secondaires et quelle est la meilleure façon de s'y prendre? Les ruptures de ton et de rythme qui pèsent sur cette vingtaine d'épisodes semblent indiquer que même les showrunners ne sont pas sûrs de la réponse.
Jim Jarmusch nous revient avec une oeuvre qui signe un retour à l'esprit de béatitude artistique qui marquait ses premières réalisations indépendantes au début des années 80. Parfaitement maîtrisé de bout en bout, Paterson apparaît comme l'aboutissement du travail d'un cinéaste qui n'a jamais voulu faire comme les autres. Que du bonheur.
Le Paris International Fantastic Film Festival nous a organisé une nuit blanche consacrée à l'une des plus figures les plus caractéristiques du genre, le zombie. L'occasion de se rappeler que leur exploitation a pu aboutir à des films à la qualité très variable.
Pour ce 4ème et dernier jour de la compétition officielle, le PIFFF nous fait explorer les entrailles du mal et montre que les démons intérieurs prennent diverses formes et sont difficiles à exorciser.
Le 6ème Paris International Fantastic Film Festival est officiellement ouvert ! Première découverte : The Autopsy of Jane Doe, le premier film américain du norvégien André Øvredal.