Qui a remporté les précieux statuettes dorées remises par l'Académie des Oscars à l'occasion de cette 89ème cérémonie? Le palmarès complet est ici.
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Inscrit13 décembre 2014
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Sans jamais avoir voulu me prétendre du statut pompeux de cinéphile, je suis un dévoreur acharné de films, de tous genres, de tous horizons. J’admets vouer un culte aux œuvres de Kubrick, Chaplin, les frères Coen, Kurosawa et Jarmusch, pour ne citer qu’eux. De cette passion, devenue addiction, est née mon envie de passer un diplôme en audiovisuel pour poser un regard plus professionnel sur ce que je vois, mais aussi de rédiger des critiques. A l’origine, je n’écrivais que pour moi, me faisant des fiches pour combler ma mémoire défaillante, mais j’essaie aujourd’hui d’étoffer mes écrits pour être lu de ceux avec qui j’aimerai partager mon avis et débattre intelligemment.
Quelle superbe soirée que cette cérémonie des César ! Malgré les débats qu'ils ont suscité parmi les spectateurs, les chefs d’œuvre que sont Elle, Divines et Juste la Fin du Monde en ressortent avec tous les honneurs. Retrouvez ici le palmarès complet.
Plutôt que faire un remake de son film culte de 1996, Danny Boyle a fait le choix de signer une oeuvre, chargée de mélancolie, sur le poids des années. Et si voir les personnages regretter de ne plus pouvoir revivre comme vingt ans plus tôt a l'effet pervers de rappeler aux spectateurs qu'ils ne verront pas une suite aussi folle que le premier film, c'est bien là le meilleur moyen de nous faire partager leur nostalgie d'un temps définitivement révolu.
Les nominations nous avaient mis la puce à l'oreille. Le palmarès nous confirme la tendance : la Berlinale de cette année a su mettre les femmes à l'honneur. La liste complète des lauréats est ici.
La peur de l'inconnu, d'être coupé du monde avec un père angoissant et le sentiment d'être suivi par le diable en personne, c'est la base de toutes les frayeurs enfantines. C'est aussi le point de départ du nouveau film de Gilles Marchand. Réussit-il à nous faire partager le trouble de ce jeune garçon ou livre-t-il un film trop abstrait pour marquer les esprits?
Comme tous les ans, les pronostics pour les plus prestigieuses statuettes du cinéma français divisent les cinéphiles. Nous avons tout de même réussi à discerner quelques grandes tendances parmi les membres de notre rédaction. Et vous, quels sont vos favoris pour les Césars 2017?
A l'heure où les relents xénophobes les plus immondes refont surface en Amérique, Jeff Nichols nous rappelle que l'amour sera toujours plus fort que la haine. Dans un style très naturaliste, son film se concentre sur les tourments d'un couple interracial brillamment interprété mais dont le récit est trop lisse pour susciter du début à la fin toute l'émotion que mérite cette bouleversante histoire vraie.
Quinze ans après son remake américain de The Ring, Gore Verbinski revient au cinéma horrifique. A-t-il réussi à nous offrir une proposition cinématographique inédite en révolutionnant le mythe du vampire dans un mythe gothique aux accents lovecraftiens ou n'est-ce là qu'un sous-Shutter Island à la résolution digne d'un épisode de Scoubidou? Verdict.
Près de 5 ans après L'Odyssée de Pi, Ang Lee revient avec un long-métrage dans un genre radicalement différent, puisqu'il s'agit du drame vécu par un soldat américain contraint de revenir au pays pour participer à une campagne de spectacles médiatiques. L'occasion de questionner sur la compatibilité entre deux univers opposés... à moins qu'il ne s'agisse que de l'expérimentation de moyens de filmer révolutionnaires mais stériles.
Pour son premier film en anglais, le chilien Pablo Larrain (No, El Club, Neruda...) s'attaque à rien de moins que la figure sacrée dans la culture américaine que représente Jackie Kennedy. La prestation de Nathalie Portman et son exercice de style aboutissent-ils à un film politique ou un mélodrame qui en dit long sur les États-Unis?
Comment le canadien Christophe Duguay parvient-il à redonner corps à l'histoire bouleversante de Joseph Joffo, ce jeune juif contraint de fuir la barbarie nazie avec son frère, 40 ans après la première adaptation cinématographique effectuée par Jacques Doillon?
Alors qu'il atteint un box-office américain digne d'une superproduction et un nombre record de récompenses à l'international, le film de Barry Jenkins s'impose comme un phénomène destiné à devenir, sur le long-terme, une référence incontournable. Comment est-il parvenu à un tel statut malgré son postulat qui aurait pu le limiter à un public restreint?