Casting Sauvage est un genre de road movie basé sur le concept d'un casting d'un film qui ne sera jamais tourné, un moment où la magie du cinéma, et en particulier la notion « d’absorption diégétique » prend son sens...
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Inscrit13 décembre 2014
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Sans jamais avoir voulu me prétendre du statut pompeux de cinéphile, je suis un dévoreur acharné de films, de tous genres, de tous horizons. J’admets vouer un culte aux œuvres de Kubrick, Chaplin, les frères Coen, Kurosawa et Jarmusch, pour ne citer qu’eux. De cette passion, devenue addiction, est née mon envie de passer un diplôme en audiovisuel pour poser un regard plus professionnel sur ce que je vois, mais aussi de rédiger des critiques. A l’origine, je n’écrivais que pour moi, me faisant des fiches pour combler ma mémoire défaillante, mais j’essaie aujourd’hui d’étoffer mes écrits pour être lu de ceux avec qui j’aimerai partager mon avis et débattre intelligemment.
Rob Marshall revient à comédie musicale en offrant une relecture dénaturée des contes pour enfants que Disney avaient déjà adapté en dessins-animés. Si le spectacle pouvait fonctionner à Broadway, les stars hollywoodiennes venus assurer le box-office ne sont pas forcément à l'aise avec l'exercice, et ça se sent.
Davantage qu’une comédie satirique sur les souvenirs qu’a Boorman de ses deux années de service, le film, Queen and Country est une réflexion assez finement menée sur la limite entre la liberté de penser et l’irrespect autodestructeur...
Cours sans te retourner, un film sans originalité et qui, plutôt que de nous éclairer d'un regard nouveau sur la seconde guerre mondiale, s'en sert comme prétexte pour élaborer un récit larmoyant du plus mauvais gout.
Qu’Allah bénisse la France de par son traitement intimiste de l’islamisation des jeunes, devient, malgré ses maladresses, une œuvre singulière qui espérons-le, inspirera de jeunes cinéastes, de tous horizons, pour s’élever contre les propos racistes qui gangrènent de plus en plus notre pays.
En guise de retour, après quelques années d’exil politique, le réalisateur serbe Goran Paskaljevic décide de s’attaquer à un sujet plus que délicat, que le cinéma local a peu traité (hormis l’incontournable Underground d’Emir Kusturica): celui de l’holocauste dans l’ex-Yougoslavie.