Ainsi, on ne retiendra de Ricki and the Flash que les scènes chantées, et par extension sa bande originale, pendant lesquels l’inénarrable Meryl Streep nous prouve qu’elle n’en a pas fini de nous impressionner et qu’elle possède une énergie sans borne.
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Inscrit13 décembre 2014
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Sans jamais avoir voulu me prétendre du statut pompeux de cinéphile, je suis un dévoreur acharné de films, de tous genres, de tous horizons. J’admets vouer un culte aux œuvres de Kubrick, Chaplin, les frères Coen, Kurosawa et Jarmusch, pour ne citer qu’eux. De cette passion, devenue addiction, est née mon envie de passer un diplôme en audiovisuel pour poser un regard plus professionnel sur ce que je vois, mais aussi de rédiger des critiques. A l’origine, je n’écrivais que pour moi, me faisant des fiches pour combler ma mémoire défaillante, mais j’essaie aujourd’hui d’étoffer mes écrits pour être lu de ceux avec qui j’aimerai partager mon avis et débattre intelligemment.
Les quelques idées comiques les plus amusantes deviennent des running gags, drôles une fois, deux fois, puis inévitablement lassants. Or, une comédie incapable de surprendre son public est intrinsèquement une mauvaise comédie, et c'est exactement cette direction que prend le manque d'audace et d'inspiration de ce come-back tant attendu.
Peut-être est-il un peu long dans son développement, tant l’impression d’assister à des scènes redondantes et inutiles va devenir prégnante dans son dernier tiers, mais le mélange de détresse psychologique et de sensualité apporté par sa mise en scène et la direction artistique vintage sans faille font que ce thriller est autant un exercice de style audacieux qu’une expérience cinématographique intense à vivre.
Le choix de confier la direction à Josh Trank, réalisateur de Chronicle, qui maitrisait le rapport des adolescents à leurs pouvoirs fraichement acquis, fut une idée brillante. Mais une bonne idée de départ ne tient pas toujours la route, c’est ce que la production des 4 Fantastiques nous prouve.
Si une chose doit être retenu de cette séance ciné, c’est indubitablement que Sutter devrait se contenter du format série qu'il maitrise parfaitement et dans lequel il se permet de sortir des sentiers battus pour offrir un peu de ce politiquement incorrect plutôt que signer de tels scénarios de long-métrages qui peuvent être condensés en moins de deux minutes.
Construit comme un jeu vidéo, Everly est un divertissement bourrin, avec une bonne dose d’hémoglobine de fusillades de combats aux sabres et de la lingerie...
Baroque, grandiose, burlesque, Tale of tales de Matteo Garrone est une oeuvre à l'esthétique léchée doté d’un réalisme effroyable, célébrant autant la cruauté et la féerie de l’être humain
Daddy Cool est un petit film remarquable, un premier long-métrage attendrissant et plein d’humour, avec à côté d'un Mark Ruffaloe grandiose, la comédienne Zoë Saldana dévoile un jeu tout en justesse,
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Le parcours de chaque personnage, réduit sur 24 heures, passe par des moments aussi émouvants que prévisibles. Mais, si la fin de leur journée n’est pas forcément celle que l’on ne s’était pas empêcher de prédire...
Le parcours convenu de son personnage et la sous-exploitation des personnages secondaires empêchent de développer le potentiel émotionnel de cette histoire de rupture filiale et d’émancipation artistique, deux thématiques éminemment autobiographiques. Et pourtant, le long-métrage est filmé et interprété avec un tel panache que, à défaut de nous émouvoir, il reste une réussit formelle au pouvoir immersif imparable.