Pourquoi les mini entrées ? Parce que certaines définitions artistiques n’ont besoin que de deux-trois lignes…
Redécouvrez aussi les images des entrées classiques de l’Abécédaire, qui trouvent une seconde fonction en illustrant les mini entrées. Cliquez sur l’image pour découvrir le numéro correspondant.
ABC… ART
Au fait, L’Abécédaire artistique existe aussi en livre !
Découvrir le livre
Cet abécédaire vous parlera de :
Art en général, peinture, arts graphiques, sculpture, gravure, littérature, poésie, musique, cinéma, Histoire, gastronomie, traditions, arts vivants, théâtre, opéra, philosophie, etc.
Rendez-vous un jeudi par mois (ou deux) pour une chronique d’art illustrée où vous découvrirez 5 définitions artistiques ou 6 mini entrées issues de lettres de l’alphabet choisies aléatoirement.
PS : L’Abécédaire artistique est fier de fêter déjà +30 numéros et jusqu’à 20 000 lectures par mois !
A comme Arborétum
Un arborétum (également orthographié arboretum) est un jardin dont la fonction est de présenter et d’étudier une collection d’espèces. C’est un type de jardin botanique, mais avec un rôle paysager et de préservation ou de reproduction, et parfois un thème. Les arborétums sont des lieux où il est possible de cultiver des espèces pour mieux les connaître, et notamment d’expérimenter. Ouverts au public, ils ont aussi une fonction didactique, permettant aux visiteurs de découvrir différents arbres et fleurs issus de la flore locale ou plus lointaine.
L comme Leporello
Un leporello est aussi ce qu’on appelle un livre-accordéon ou livre-frise. En effet, il n’y a pas une reliure centrale entre toutes les pages : le livre s’ouvre et se déplie en accordéon. Ce drôle de nom est en fait celui du valet de Don Giovanni (Don Juan), qui détient la liste scrupuleuse des aventures amoureuses de son maître dans un document si long qu’il est plié en accordéon. Il le présente notamment à Elvira, une conquête déchue de Don Giovanni, dans un air intitulé Madamina, il catalogo è questo (dans l’opéra Don Giovanni de Mozart, 1787). Aujourd’hui, un leporello est le plus souvent un livre à tirage spécial ou un beau livre.
M comme Muzak
Le terme muzak ressemble à musique. Vous l’aurez compris, la muzak s’écoute. Il s’agit de la musique d’ambiance par excellence : celle qu’on entend dans l’ascenseur, dans certains magasins, ou encore qui nous agace lorsqu’on patiente trop longtemps au téléphone. En bref, une musique conçue pour son rôle de fond sonore, sans recherche de virtuosité ou d’art. Le nom vient d’un mélange de musik (en anglais) et Kodak et était à l’origine celui de la première entreprise de muzak.
L’Abécédaire artistique a déménagé : découvrir son nouveau site
P comme Palimpseste
Le palimpseste, comme le pentimento (ou repentir), a vu son premier jet effacé et recouvert par un autre. Plus précisément, le palimpseste est un parchemin sur lequel un second contenu est venu recouvrir le premier. En histoire de l’art, les palimpsestes sont souvent des parchemins anciens qui ont été récupérés par les moines copistes du Moyen-Âge, avec peu d’égard pour leur valeur antérieure. En effet, le parchemin coûtant très cher, des écrits passés ne présentant plus d’intérêt – aux yeux des moines – étaient parfois effacés à la pierre ponce ou nettoyés pour récupérer le support et y coucher de nouvelles lettres. Aujourd’hui, des restaurateurs et des historiens peuvent redécouvrir les textes anciens grâce à différentes technologies, notamment lumineuses.
R comme Sainte Radegonde
La dénomination Sainte Radegonde désigne un style de céramiques développé dans la première moitié du XXème siècle dans la ville du même nom, désormais un quartier de Tours, par de grands céramistes Art déco. Ce style se caractérise par des pièces rondes, des lignes et anses courbes, mimant volontiers des bouclettes, des couleurs vives, notamment des bleus, céladons et virides, et un aspect lisse et brillant. Ces pièces dénotent un air pastoral et portent l’estampille de la manufacture dont elles sont issues.
V comme Viride
Les noms de couleurs oubliés sont toujours l’occasion de surprises (on se souvient du glauque, du grège et du zinzolin). Le viride est une nuance de vert bien connue, mais peu pourtant savent le nommer. Il s’agit d’un ton entre le bleu et vert, pouvant rappeler le jade, mais en plus foncé, et paradoxalement, un vert émeraude plus translucide.
Il tire son nom du latin viridis (vert), mais on le nomme aussi vert Guignet, du nom de celui qui le breveta, au XIXème siècle. A son apparition, il fut très populaire pour remplacer le vert de Paris, jusque là très répandu, mais toxique, car contenant de l’arsenic.
Rendez-vous dans quelques semaines ou un mois pour 6 nouvelles mini entrées artistiques ou 5 entrées classiques de l’Abécédaire. Pour vous proposer un contenu toujours aussi passionnant, l’Abécédaire Artistique est mis en ligne une ou deux fois par mois, toujours le jeudi.
Envie d’en apprendre plus sur un sujet en particulier ? Faites un tour sur l’index de l’Abécédaire artistique. Rendez-vous en bas de page de l’index pour le sommaire des mini entrées.