Antoine Ettori publie aux éditions Delcourt le one-shot Janardana. Aquarelles, aventures et exotisme y sont au rendez-vous. Un récit empreint d'humanité, et volontiers porté à hauteur d'enfant.
BD Mangas
Par leurs planches inventives et leurs dialogues fusants, les bandes dessinées et les mangas ont des similitudes parfois troublantes avec le septième art – et ses storyboards. Au Mag du Ciné, cela nous a forcément interpellés. On a donc décidé de leur dédier un espace de découvertes et de critiques.
Je suis métisse, de Sayra Begum, paraît aux éditions Delcourt. Récit doué de justesse et de sensibilité, il raconte l'histoire d'une famille musulmane installée en Angleterre, à travers le point de vue de Shuna, jeune femme tiraillée entre les prescriptions culturelles ou religieuses et l'ivresse d'une liberté vécue à l'occidentale.
L'immense Jean Gabin prend place dans la collection « 9 1/2 » des éditions Glénat. Qualifié sous forme de sous-titre d'« Homme aux yeux bleus », particularité physique mise en exergue tout au long de l'album, le comédien français se voit effeuillé, par-delà l'icône, par le scénariste et historien du cinéma Noël Simsolo et le dessinateur italien Vincenzo Bizzarri.
En collaboration, les éditions Glénat et Fayard publient Jesse James, une bande dessinée de Dobbs, Farid Ameur et Chris Regnault. Glissé dans la nouvelle collection « La Véritable Histoire du Far West », cet album revient sur une personnalité légendaire, l'inénarrable truand Jesse James.
La collection « La Véritable Histoire du Far West » des éditions Glénat se penche sur le trappeur et guide des montagnes Jim Bridger. Aidé en cela par le conseiller historique Farid Ameur, l'auteur et illustrateur Pierre Place raconte, à travers les yeux ridés d'un Mountain Man nostalgique, les évolutions qui ont cours dans l'Ouest américain durant le XIXe siècle.
Dans un monde devenu résiduel, scindé entre zones blanches, grises et noires, Yves Grevet et Maribel Conejero explorent les abîmes de l'humanité. Leur album Joe – Dans l'univers de Méto s'appuie sur les conséquences d'une troisième guerre mondiale uchronique pour narrer les mésaventures de Joe, un adolescent en quête de vérité sur la disparition de son amie Sarah, et bientôt soumis à des politiques brutales.
Christian Perrissin et Boro Pavlovic racontent l'histoire extraordinaire de John Tanner, un Blanc enlevé et élevé par les Indiens en Amérique. C'est à travers quelques-unes de ses bribes existentielles qu'ils nous dévoilent certaines coutumes indigènes (troc, marchandage, rites) et qu'ils reviennent sur les rapports entre colons et Indiens.
Par sa densité plus que par ses rebondissements, la série Joker Infinite démarre sur les chapeaux de roues. « La Chasse au clown » voit en effet le scénariste James Tynion IV et le dessinateur Guillem March enrôler Jim Gordon en tant que personnage principal et narrateur, lancé aux trousses d'un super-vilain qui ne cesse de l'obséder : le Joker, coupable de s'en être pris plusieurs fois à sa famille.
Joker vs The Mask, publié aux éditions Urban Comics, comporte deux récits indépendants : « Joker/Mask » et « Lobo/The Mask ». Exploitant abondamment les situations comiques et un sens exacerbé de l'absurde, les deux histoires font usage de l'inventivité et du rythme effréné qui caractérisent habituellement l'univers de The Mask.
Régime politique restreignant les libertés, questions familiales, homosexualité, amitié : les thématiques embrassées par "Joyride : Ignition" sont nombreuses et passionnantes. Dans un univers riche, le lecteur rencontre une pluralité de personnages et suit une quête de liberté échevelée, menant trois jeunes héros à se révéler et se confronter à toutes sortes de dangers.
Wonder Woman, Chimp, Zatanna, John Constantine ou la Créature du marais, tous concourent au même objectif : préserver la magie, qu'une déesse triple à la puissance inouïe rêve d'éteindre. Dans un récit mettant à l'honneur les héroïnes, cette sympathique équipe va traverser les lieux et les épreuves pour parvenir à ses fins.
Aux éditions Dupuis paraît la bande dessinée "Karmen", de Guillem March. Elle raconte dans une veine mélancolique la transition douloureuse vers l'âge adulte, mais surtout l'amour et ses incompréhensions.