Naomi Kawase nous livre une romance consensuelle au possible et sans soin particulier à sa photographie. Une déception de plus dans cette sélection cannoise!
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Inscrit13 décembre 2014
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Sans jamais avoir voulu me prétendre du statut pompeux de cinéphile, je suis un dévoreur acharné de films, de tous genres, de tous horizons. J’admets vouer un culte aux œuvres de Kubrick, Chaplin, les frères Coen, Kurosawa et Jarmusch, pour ne citer qu’eux. De cette passion, devenue addiction, est née mon envie de passer un diplôme en audiovisuel pour poser un regard plus professionnel sur ce que je vois, mais aussi de rédiger des critiques. A l’origine, je n’écrivais que pour moi, me faisant des fiches pour combler ma mémoire défaillante, mais j’essaie aujourd’hui d’étoffer mes écrits pour être lu de ceux avec qui j’aimerai partager mon avis et débattre intelligemment.
Vous aimez les enfants? Si oui, vous ne résisterez pas au charme de Florida Project. Sean Baker signe là l'une des plus belles peintures américaines de ces dernières années.
Mais qui est cet étrange gamin qui passe son temps auprès de votre chirurgien? Cette question risque de vous hanter un bout de temps après avoir vu le nouveau film de Yorgos Lanthimos. Un objet cruellement troublant qui pourrait bien vous valoir quelques nuits blanches. Vous voila prévenus!
Bruno Dumont signe un nouveau coup de folie qui risque de faire grincer des dents.
Ce retour sur le combat des activistes homosexuels des années 90 est déjà assuré de remporter la Queer Palm mais a-t-il décroché le coeur des festivaliers?
Le documentaire désordonné et autocentré d'Abel Ferrara nous fait suivre son quotidien durant sa tournée musicale en France. Quelques concerts et beaucoup de rencontres avec des gens aussi désinvoltes que le réalisateur lui-même.
Téhéran serait-elle la Sin City du moyen-orient? C'est en tout cas ainsi que l'imagine le réalisateur de cet étonnant long-métrage d'animation.
Agnès Varda et JR ont présenté un documentaire dont les failles de la construction se compensent par des dialogues autocentrés qui deviennent vite pesants.
Nous avons rencontré une jeune cinéaste pleine d'enthousiasme et de détermination.
Mathieu Amalric aime les expérimentations narratives et les scènes musicales, on le savait, mais sa façon de mêler ici les deux aboutit sur un film qui va à l'inverse de ce qu'il semblait vouloir illustrer.
Même s'il reste peu probable de le retrouver au palmarès cannois, le buzz et le bon bouche-à-oreille assure au moins à Okja d'être l'un des films les plus piratés de l'année. Son succès sera mérité sans être pour autant un film indispensable.
Tous les ans, le comité de sélection cannoise fait un faux pas. Cette année, il s'appelle Jupiter's Moon. Il n'y a plus qu'à espérer que ce sera le seul.