Mathieu Amalric aime les expérimentations narratives et les scènes musicales, on le savait, mais sa façon de mêler ici les deux aboutit sur un film qui va à l'inverse de ce qu'il semblait vouloir illustrer.
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Inscrit13 décembre 2014
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Sans jamais avoir voulu me prétendre du statut pompeux de cinéphile, je suis un dévoreur acharné de films, de tous genres, de tous horizons. J’admets vouer un culte aux œuvres de Kubrick, Chaplin, les frères Coen, Kurosawa et Jarmusch, pour ne citer qu’eux. De cette passion, devenue addiction, est née mon envie de passer un diplôme en audiovisuel pour poser un regard plus professionnel sur ce que je vois, mais aussi de rédiger des critiques. A l’origine, je n’écrivais que pour moi, me faisant des fiches pour combler ma mémoire défaillante, mais j’essaie aujourd’hui d’étoffer mes écrits pour être lu de ceux avec qui j’aimerai partager mon avis et débattre intelligemment.
Même s'il reste peu probable de le retrouver au palmarès cannois, le buzz et le bon bouche-à-oreille assure au moins à Okja d'être l'un des films les plus piratés de l'année. Son succès sera mérité sans être pour autant un film indispensable.
Tous les ans, le comité de sélection cannoise fait un faux pas. Cette année, il s'appelle Jupiter's Moon. Il n'y a plus qu'à espérer que ce sera le seul.
Filmé en 2 semaines entre l'intérieur d'un Renault Espace et les escales champêtres de ses occupants, cette étonnante proposition de cinéma mise sur son irrésistible capital sympathie.
Scénarisé par Claire Denis et Christine Angot, Un beau soleil intérieur est une comédie romantique aux dialogues ciselés, au casting impeccable et au rythme surprenant.
Le long métrage qui ouvre la 70ème compétition officielle de Cannes est un film d'auteur russe, Loveless de Andreï Zviaguintsev. Une œuvre au postulat mélodramatique classique mais mené avec efficacité dès lors qu'il s'agit de figurer l'absence.
Surprenant sur la forme, puisque la comédie de mœurs prend une voie post-apocalyptique, mais cohérent dans son discours, le nouveau film d'Eric Judor a de quoi surprendre. Comment l'acteur fétiche de Quentin Dupieux parvient-il à s'emparer du sujet, encore inexploité au cinéma, des Zones A Défendre et des militants qui les peuplent et à en faire autre chose qu'une vulgaire bouffonnerie?
Entre la Sélection Officielle, Un Certain regard, la Quinzaine des réalisateurs, la Semaine de la critique et l'ACID, le 70ème Festival de Cannes sera encore une fois bien rempli. Aucun participant ne pourra tout voir en seulement dix jours, c'est un fait, il va donc falloir choisir parmi une centaine de films attirants. Voici la liste complète des films que l'on pourra découvrir cette année sur la Croisette.
Vous laisserez-vous tenter par une envolée romantique aux côtés d'un bellâtre mi-homme mi-dragon ? Le DVD de ce film russe arrive dans nos bacs.
Film d’ouverture à la dernière Berlinale, le film qu’Etienne Comar consacre à Django Reinhardt arrive enfin sur nos écrans. Il apparait vite évident que son film n’exploite en fait le célèbre jazzman que comme un prétexte à justifier une excellente bande originale et à faire pleurer dans les chaumières en évoquant le génocide tzigane. Une drôle de façon de lui rendre hommage !
Après avoir exprimé sa mélancolie dans Bis, Dominique Farrugia s'amuse à déconstruire le couple d'Yvan et Delphine qu'il avait imaginé 20 ans plus tôt. Sa comédie se voudrait amère mais manque cruellement de mordant. La meilleure idée est peut-être celle, uniquement présente dans l'affiche, de voir la maison séparée en deux par un ruban adhésif. Il y a t-il tout de même de quoi s'amuser dans le film lui-même?
Le programme de la section parallèle du Festival de Cannes dévoilé ce matin fait envie. L'éclectisme est le mot d'ordre de ce nouveau cru avec dix-neuf longs métrages, des documentaires, des comédies populaires, des films d'auteurs..., de quoi rendre heureux de nombreux cinéphiles