Adapté du roman éponyme de Donald Ray Pollock (sorti en 2011), Le Diable, tout le temps est un thriller psychologique se déroulant dans l'Amérique profonde des années cinquante puis soixante. Le film suit le destin de plusieurs protagonistes dont les vies se croiseront dans la violence et la mort, dans cette société où la religion a pris le pas sur la liberté.
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Ecrivain et artiste, Sarah Anthony est copywriter freelance et a écrit au Mag de 2020 à fin 2023, elle y a notamment été responsable de deux rubriques : Arts & Culture (qu'elle a créée) et Séries. Son premier roman, La Saison sauvage, est disponible aux Editions Unicité depuis le 6 décembre 2022.
Au sein de la rubrique Arts & Culture, Sarah a créé en janvier 2021 une chronique illustrée : l'Abécédaire artistique, qui a comptabilisé jusqu'à 20 000 lecteurs certains mois. En octobre 2023, l'Abécédaire artistique a été publié en livre et la chronique a pris fin en décembre de cette même année.
Sarah Anthony se consacre désormais à l'écriture de son second roman.
Plus d'infos : https://sarahanthonyfineart.com
Enola Holmes est une adolescente qui vit dans un immense manoir dans la campagne anglaise. Elevée seule par sa mère dans une éducation qu'on ne peut qualifier de traditionnelle, elle n'a pas vu ses grands frères, bien plus âgés, depuis des années. Et quels frères ! Le cadet n'est autre que le très célèbre Sherlock Holmes, tandis que l'ainé est le moins connu mais plus sévère Mycroft.
Le jour de ses 16 ans, Enola se réveille pour constater que sa mère a disparu. Mycroft prenant en charge son éducation entreprend de l'envoyer en pensionnat pour jeunes filles. C'est sans compter sur l'envie de liberté d'Enola, qui s'enfuit, pour mener sa propre vie, mais surtout pour retrouver sa mère !.. En chemin, elle rencontrera un jeune Lord aussi épris de liberté qu'elle mais pas aussi débrouillard.
«Ceci est l'histoire de ma mère, la princesse Selma, née dans un palais d'Istanbul...» Ce sont les premiers mots du livre, qui n'a rien d'une fiction, et ils donnent le ton de ce récit extraordinaire et pourtant vrai. Kénizé Mourad nous raconte l'histoire de sa mère, l'une des dernières princesses ottomanes qui doit fuir au Liban lorsque le sultanat est renversé. Sa vie se poursuit ensuite en Inde, puis à Paris, en pleine Seconde Guerre mondiale. Découverte d'un récit époustouflant.
Avec son long-métrage Un divan à Tunis, la réalisatrice franco-tunisienne Manele Labidi cherche à nous montrer à quel point l'importance du besoin de parler de soi existe dans toutes les sociétés, y compris ici dans la Tunisie post-révolution. Exprimer ses émotions n'est pas accessoire, ni un luxe, comme le pense Selma, ex-psychanalyste à Paris qui a choisi de s'installer à nouveau à Tunis pour y exercer son métier et y être utile. C'est avec un mépris de façade que ses compatriotes commencent par lui répondre, et pourtant, dès l'ouverture du cabinet, celui-ci ne désemplit pas.
Dossier dédié à la représentation des personnes non blanches dans les séries occidentales, qui est encore bien souvent caricaturale ou trop absente. A l'aide d'exemples précis tirés de séries, ce dossier propose un tour d'horizon des écueils racistes qui doivent disparaître de nos écrans.
La réalisatrice franco-sénégalaise Maïmouna Doucouré nous propose avec Mignonnes, un film curieux qui pourra gêner le public - notamment masculin - parce qu'on y voit des pré-adolescentes dans des postures et tenues hyper-sexualisées.
Il faudra aller au-delà de cet embarras premier pour comprendre l'histoire d'Amy, jeune fille de 11 ans intégrant une troupe de danseuses de son collège, les Mignonnes, qui imitent les chanteuses de RnB en s'initiant au twerk. Au sein de son foyer, Amy doit aussi faire face à un bouleversement : son père, polygame, reviendra prochainement d'Afrique avec sa seconde épouse... C'est la propre mère d'Amy qui doit tout préparer pour le nouveau couple.
Critique de Hier, aujourd'hui et demain (1963) : constitué de trois histoires indépendantes, ce film de Vittoria De Sica montre les villes de Naples, Milan et Rome, dans trois segments portés par Sophia Loren et Marcello Mastroianni, interprétant trois rôles en un seul film.
Critique de The Perfect Candidate (sorti le 12 août 2020) : Maryam, médecin saoudien, décide de se présenter aux élections municipales de sa ville, mais la présence d'une femme candidate fait grincer des dents dans une société dominée par les hommes. Avec une mise en scène épurée et très efficace, la réalisatrice Haifaa Al-Mansour signe un film à voir.
Critique de The Crossing (sorti le 12 août 2020) : Peipei est une adolescente qui pour se faire de l'argent accepte de passer illégalement des téléphones de Shenzhen à Hong Kong. Le trafic est en apparence facile et sans conséquences, mais chaque passage supplémentaire la mènera vers une meilleure compréhension de son incursion dans la délinquance... et surtout vers un passage à l'âge adulte. Avec une réalisation très soigné, Bai Xue nous livre un film dépeignant les deux visages de la Chine.
En 2019, Amazon Prime Video dévoilait sa nouvelle série mettant en vedette Orlando Bloom. Mais le beau Britannique n'est pas la seule surprise de ce programme : son esthétique résolument steampunk est aussi à apprécier. A l'occasion du tournage de la saison 2, Le Mag du Ciné revient sur la première partie.
Le titre ne permettant pas de deviner le sujet, il est bon de savoir que Carnival Row se déroule dans un univers de fantasy en pleine ère industrielle, dans lequel cohabitent dans une entente relative humains, fées, pucks (sortes de faunes), et autres créatures magiques. Plusieurs intrigues se mêlent : politique, romantique, sociétale, le tout flirtant avec le gore.