Rares sont les films monstres comme l’est par exemple La Belle Noiseuse de Jacques Rivette. Des films qui vous embarquent dans un antre où le pouvoir de création prend le dessus sur tout le reste.
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Inscrit21 août 2016
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Dans un film âpre sur l’enfance et la réinsertion de cette dernière dans le monde adulte, Nora Fingscheidt dresse le portrait beau et douloureux d’une jeune enfant en colère.
C’est fascinant de voir cette matière qu’est l’image, se concentrer autant sur son impact hypnotique. Là où Tropical Malady arrive à ses fins, c’est dans cette manière qu’il a de faire basculer son style naturaliste vers l’onirisme.
Batman, la série animée de 1992, qui sera ajustée par la suite, en 1997, par The New Batman Adventures et qui verra une expansion d’elle même dans l’incroyable Batman contre le fantôme masqué de 1993, est une série qui marque de son empreinte, notre appropriation du genre mais aussi l’étendue de la mythologie Batman.
Certains longs métrages laissent une trace indélébile dans l’esprit du spectateur. Des films qui épuisent leur forme réaliste pour s’engouffrer dans une dynamique du fantastique et toucher de près la transcendance. Possession fait partie de ces œuvres poreuses, grinçantes et vulnérables, qui s’immiscent de surcroît dans la désintégration viscérale d’un couple où une frénésie exécrable aura raison de leur vie.
Funny Games U.S. est un drôle d’énergumène. Un remake aux particularités bien distinctes, et qui derrière sa violence insoutenable, cache des velléités paradoxales.
Rares sont les films ou les séries qui s’intéressent à cette micro société juive orthodoxe qui vit à New York. Pour le spectateur, la très belle série Unorthodox est un saut vertigineux et à fleur de peau dans l’aliénation d'un quotidien.
Mon voisin Totoro est une parenthèse familiale, aussi aventureuse que pittoresque. A première vue, cette oeuvre semble avoir moins d’ambition ou d’ampleur thématique que des films denses comme Le Voyage de Chihiro ou Princesse Mononoké. Mais tout comme Porco Rosso, Mon voisin Totoro est une bulle dans laquelle on aime s’immerger pour ne plus jamais en sortir.
Tales from the loop se situe plus du côté de The Leftovers ou Dark que d’une série comme Black Mirror. C’est une bulle d’émotions, d’imbrications chimiques, tant dans son mécanisme narratif que dans sa capacité à faire rejaillir la lumière de chaque protagoniste. Pour le plus grand plaisir du spectateur.
La Plateforme de Galder Gaztelu-Urrutia est un peu considéré comme le film sensation de cette dernière semaine, tout juste sorti sur Netflix. En cette période de confinement et de fermeture des salles de cinéma, l’oeuvre prend alors une toute autre résonance à défaut d’être de grande ampleur.
Au delà du personnage incarné par Will Hunting, le film de Gus Van Sant nous émeut et retient notre attention pour faire l’éloge d’un autre protagoniste : celui de Sean Maguire. Un personnage qui révèle toutes les qualités d’écriture du long métrage mais qui nous permet surtout d’observer le personnage principal, Will Hunting, sous un regard nouveau.
Les Anges descendent du ciel et les hommes ne font que constater la destruction de leur monde. Ces derniers regardent la lueur des étoiles mais ne voient que la foudre s’abattre sur leur sol. C’est alors que Neon Genesis Evangelion de Hideaki Anno abasourdit et foudroie par sa majesté.