L’école est un carrefour entre les mondes. Celui du passé et du futur, celui de la famille et du monde extérieur, celui de la découverte des autres et l’apprentissage de soi. Il est parfois difficile de définir précisément le rôle primordial de l’école, au-delà de son aspect institutionnel et éducatif, car cette antichambre de la société, appelons l’école comme cela, peut devenir aussi salvatrice que destructrice.
PositionRedacteur en Chef
Inscrit21 août 2016
Articles285
Il a souvent été reproché à Claude Sautet de faire un cinéma d’hommes, sur les hommes, mettant en minuscule la jonction féminine de la société, et portant son regard sur l’amour ou les amertumes d’une certaine frange de la société, souvent parisienne. Pourtant, cette fois-ci, avec Une histoire simple, le cinéaste offre un rôle sur mesure pour celle avec laquelle il a déjà beaucoup travaillé : Romy Schneider.
Plusieurs films sous le label Festival de Cannes 2020 ont été présentés au Festival Lumière 2020. C’est le cas de l’excellent et vibrant Rouge de Farid Bentoumi.
Après La Tendre indifférence du monde, le cinéaste kazakh Adilkhan Yerzhanov nous immerge avec A Dark, Dark man dans un polar minimaliste et fiévreux.
Alors que le Festival Lumière 2020 nous a offert la diffusion de Falling, la première réalisation de Viggo Mortensen, cette édition est aussi revenue sur l’un des rôles phares de l’acteur : A History of Violence de David Cronenberg.
Présenté au Festival Lumière 2020 sous le label de la sélection officielle du Festival de Cannes 2020, Vaurien est un thriller social réaliste, abouti et sombre mais qui manque un peu de tranchant pour un premier film.
La communauté et le visage de l’Homme sont des thématiques qui ont toujours modelé les films de Thomas Vinterberg. Après La Chasse, le duo composé de Thomas Vinterberg et Mads Mikkelsen revient faire des siennes avec Drunk pour notre plus grand bonheur.
Avec Falling, Viggo Mortensen nous raconte la modeste mais douloureuse histoire d’un fils qui voit son père, avec lequel il a eu une relation tumultueuse, perdre la tête et ne plus pouvoir être autonome pour faire tourner sa ferme. Il va tant bien que mal essayer de l’accompagner dans cette profonde chute mémorielle.
L’apocalypse chez Chris Marker, qu’elle soit tangible ou imaginaire, se finit par une mort certaine. Dans un monde, notamment Paris, dissout par une attaque nucléaire qui a rendu toute vie terrestre impossible à cause de la trop haute radioactivité dans l’air, l’humanité est devenue comme une souris dans une cage.
Assaut incarne toutes les prémices et tout l’aspect iconoclaste de la filmographie de John Carpenter. Idéalement influencé par le western (Rio Bravo) avec ses guerres de rues entre gangs interposés et le huis clos zombiesque qui fera sa renommée quelques années plus tard avec The Thing, John Carpenter est déjà un cinéaste au style bien marqué.
En plus de la très bonne surprise que fut The Nightingale de Jennifer Kent ou du SM Dogs Don’t Wear Pants, la rédaction du Magduciné vous fait un petit récapitulatif (non exhaustif) d’autres films qui marqué l’édition 2020 du Festival des Hallucinations Collectives : The Lodge, The Wave et même Color Out of Space.
Comme une arlésienne qui se ferait attendre, Les Nouveaux mutants de Josh Boone parait enfin dans nos salles de cinéma. Suite aux multiples problèmes de production ou de distribution, l’inquiétude était de mise quant à la qualité intrinsèque du film. Alors, catastrophe ou petite réussite ?