Durant son cycle sur la représentation du mal au cinéma, LeMagduciné fait un petit détour en 1996 (sortie française) et s'arrête dans les contrées tumultueuses de Seven de David Fincher. Une oeuvre comprenant en son sein l'une des figures les plus terrifiantes vues au cinéma lors de ces 25 dernières années : John Doe.
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Inscrit21 août 2016
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Avec L’Adieu, Lulu Wang nous propose une douce comédie dramatique sur la famille et le deuil, qui en dépit de son très bon casting (excellentes Awkwafina et Zhao Shuzhen), ne trouve jamais le ressort suffisant pour faire surgir son émotion.
Avec son dernier film Play, co-écrit avec Max Boublil, Anthony Marciano nous invite, dans un kaléidoscope d’images qui sent bon la nostalgie, à faire un retour vers le passé et nous offrir une comédie romantique qui effleure avec passion le temps qui passe et les effluves libertaires de la jeunesse.
Alors que Le Magduciné a récemment donné sa liste des 15 personnalités qui avaient brillé durant cette année 2019, certains membres de la rédaction présentent cette fois ci, les scènes marquantes de cette belle et protéiforme année de cinéma. De Parasite aux Misérables, de Une Vie Cachée à Once Upon a Time in Hollywood, 2019 nous a gâtés.
Le couple. Son déchirement. Sa disparition. Son effacement. Marriage Story, avec son écriture, sa fine réalisation et son duo magistral (Scarlett Johansson et Adam Driver), nous dévoile avec un réel sens du naturel, les rouages d’un mariage qui se disloque avec le temps et qui fait face à la mécanique procédurale et carnassière qu’est le divorce. Sauf que l’amour ne disparaît jamais, mais prend une autre forme.
Inspiré d’une histoire vraie et adapté du roman de Leïla Slimani, le long métrage nous plonge dans le récit clinique et dramatique d’un couple, qui s’offre les services de Louise, qui deviendra la nourrice à domicile de leurs deux jeunes enfants.
Lorsqu’on fait le bilan de la dernière décennie, certaines actrices ont marqué de leur empreinte le cinéma des années 2010. En y regardant de plus près, grâce à ses multiples rôles iconiques ou même par sa capacité à hypnotiser l’écran de sa présence, Rooney Mara fait, à coup sûr, partie de ces nouveaux visages qui vont continuer à rayonner et à oeuvrer pour le septième art.
Après Logan, qui avait entériné sa belle odyssée dans l’univers de Wolverine, et qui par la même occasion avait écrasé la concurrence super héroïque du moment, James Mangold revient cette fois-ci avec Le Mans 66, narrant la folle histoire de Carroll Shelby et Ken Miles, qui sous l’écusson Ford, vont tout faire pour battre l’hégémonie de l’écurie Ferrari pendant l’inclassable course du Mans.
Durant cette décennie des années 2010, un cinéaste américain aura tiré son épingle du jeu, à la fois par la simplicité naturaliste de ses essais mais aussi grâce à la véritable humanité qui se dégageait de ses intentions. Ce cinéaste n’est autre que Jeff Nichols, un artiste autant inspiré par Terrence Malick que par Steven Spielberg, qui derrière l’humanisme naissant de ses intrigues, observe avec inquiétude les peurs de notre société contemporaine.
Avec Doctor Sleep, Mike Flanagan avait une lourde pression sur les épaules : donner suite au film de Stanley Kubrick et se réapproprier l’oeuvre de Stephen King. Chose qu’il arrive à faire grâce à son amour pour le cinéma de genre et une mise en scène inventive.
Pluto, cette réincarnation du dieu des enfers, qui s’apparente autant à un polar d’anticipation qu’à un thriller, tout en étant un incroyable portrait d’une société fragilisée par ses clivages sociaux ou raciaux, est surtout une histoire d’émotion.
L’un des évènements de cette fin d’année, en terme de série, est la diffusion de la première saison de Watchmen, orchestrée par le créateur de The Leftovers, Damon Lindelof. Et au vu des deux premiers épisodes, Watchmen dissimule bien des surprises.