Le créateur de la série tentaculaire Lost et de la tant attendue nouveauté Watchmen, Damon Lindelof, est aussi à l’origine de l’une des plus grandes séries de la décennie : The Leftovers, inspirée par un roman de Tom Perrotta. Une oeuvre, qui derrière une trame post 11 septembre, devient un miroir indéfinissable sur le deuil et un reflet sur les plus grandes peurs de notre société.
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Alice et le maire de Nicolas Pariser est un très beau film, qui par sa qualité à observer les détails de la vie politique, arrive à faire se télescoper deux notions : celle de la pensée et celle du mouvement.
Le Festival Lumière 2019 rend hommage à Gaspar Noé, en diffusant Irréversible (dans les deux sens) et Lux Æterna. Cet évènement nous permet de nous confronter une nouvelle fois à ce monstre chaotique et obsédant du cinéma français qu'est Irréversible.
L’un des plus grands évènements de ce Festival Lumière 2019, était sans conteste, l’avant première de The Irishman de Martin Scorsese, dans une salle de l’auditorium de Lyon en ébullition et acquise à la cause du maitre. Le long métrage reprend tous les codes du cinéma du réalisateur et plaira, à n’en pas douter, à tous les fans, mais arrive cependant à se démarquer par un propos sur le temps et la douleur des regrets qui fait chavirer The Irishman dans la plus sincère des émotions.
Outre Francis Ford Coppola, Frances McDormand ou même Bong Joon-Ho, le Festival Lumière 2019 met un point d’honneur à rendre hommage à l’un des plus grands acteurs français en activité : Daniel Auteuil. Revenons alors sur 2 films rediffusés par le festival lors de ce dimanche 13 octobre, films montrant toute la capacité qu’a l’acteur à se fondre dans des genres différents, nous faisant passer du drame intimiste (Un cœur en Hiver) au thriller psychologique (Caché).
Le Festival Lumière vient d’ouvrir ses portes en grande pompe et commence déjà à faire venir le public dans les salles obscures lyonnaises : à commencer par une nuit Romero, dédiée à la trilogie Zombies de George A. Romero. Une soirée sous le signe du frisson, du gore et du message politique toujours aussi actuel.
Alors que le festival lumière va bientôt ouvrir ses portes et honorer Francis Ford Coppola, il est temps de revenir sur l'une des œuvres les plus maudites de son auteur : Coup de Cœur. Un film rejeté par le public lors de sa sortie, mais dont l'ambition esthétique et l'amour pour le cinéma méritent la découverte à bien des égards.
L’amour est l’un des thèmes les plus visités dans l’histoire du cinéma. Un vieux loup de mer qui semble inépuisable et qui voyage à travers les âges. Eternal Sunshine of the Spotless Mind fait partie de ces films qui marquent les esprits et qui se réapproprient les différents versants que peut offrir le cinéma pour en extraire son jus le plus suave et amer.
C'est parti pour une deuxième séance de nos cinéphiles du dimanche. Une fois par mois, quelques uns de nos rédacteurs vont se réunir pour disserter, analyser et vous faire part d'une petite sélection de films vus ou revus dernièrement. Pour ce mois de septembre, on vous parle de joyeusetés comme Paper Moon, Inside Man ou Welfare.
Camille Royer, autrice du très beau et très onirique Mon premier rêve en japonais, a accepté de répondre à nos questions dans une interview où elle se confie sur son enfance, la porte des rêves et de l'imaginaire.
Mon premier rêve en japonais de Camille Royer livre une belle partition : entre des rêveries fantastiques et le récit initiatique du quotidien de la très jeune Camille, cette bande dessinée est un doux écrin qui parle autant de l’enfance et de ses marasmes que du monde adulte et de la question du déracinement.
Morse se réapproprie à la fois le mythe du vampire et le thème difficile du harcèlement à l’école. Dans une mélancolie stoïque mais non sans émotion, Tomas Alfredson arrive parfaitement à dévisager les rouages de l'enfance et sa traduction sensorielle.