Certes, le film ne va jamais au delà de son maigre cahier des charges, pourtant, Love and Monsters arrive à se dépatouiller pour mélanger les genres avec facilité tout en arrivant à nous faire découvrir son univers vaste et coloré.
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Les Mitchell contre les machines est une belle réussite. Euphorisant et souvent décapant, ce film d’animation est une boule d’énergie qui balaie tout sur son passage.
Soul est un très beau film. Un film qui flirte avec les petits plaisirs de la vie et qui glorifie une forme de quotidien, où la beauté et l’importance des choses ne sont pas forcément celles que l’on croit.
Etude fastidieuse des interactions entre les différentes classes sociales françaises, La Cérémonie est la retranscription d’un passage acte étourdissant.
L’Enfer de Claude Chabrol voit se déliter la réalité, le temps et voit au travers de la jalousie, l’une des plus grandes dérives de l’imagination. La pensée, celle qui est incessante, obsessionnelle, compulsive, maladive, a beau être pleine de vie, ou de sens, elle peut usurper la réalité, ou pour le moins, la condamner à être viciée par ses propres certitudes.
Night in Paradise n’est pas un film qui se complait dans la nuance. Radical dans sa prise de position, balayant toute trace de subtilité, le film tire son épingle du jeu en jonglant entre le drame et le film de gangster.
Petite fille est un très beau documentaire, qui suit le parcours de la jeune Sasha et dans le même temps, de sa famille. La jeune fille le dira avec ses propres mots, à l’une de ses thérapeutes : « je suis né garçon mais je suis une fille ». Traitant alors de la dysphorie de genre, le documentaire ne s’intéressera pas au pourquoi, mais portera son regard sur le comment et le parcours que cela peut occasionner. Notamment autour des notions que sont l’acceptation et la tolérance de l’autre.
Shellac réunit pour la première fois les 4 films de la carrière d’un réalisateur français à l’univers singulier. Cette filmographie, c’est celle de Philippe Grandrieux, cinéaste iconoclaste et fossoyeur aux œuvres inclassables. La terreur cosmique qui naît de ses longs métrages, fait de ce coffret un immanquable pour tout curieux d’un cinéma aux allures de chant du cygne. Coffret disponible depuis le 17 mars 2021.
I Care a lot, dès ses premières secondes, se coince maladroitement dans un discours stéréotypé sur la société capitaliste, discours qui se veut vindicatif, nébuleux mais qui s’avère surtout éculé : « il y a les lions et les agneaux, les prédateurs et les proies ». Cependant, on connaît déjà la recette et cette fois-ci, elle laisse non pas un arrière-goût acide ou sulfureux mais une petite trace mollement acidulée.
Chez Michael Mann, l’amour naît d’une étincelle. Un regard intercepté, une alchimie instinctive puis l’aimant fait déjà effet sans que les personnages ne le sachent. Dans beaucoup de ses films, le cinéaste nous dévoile un univers de gangsters au destin funeste et essaye de déchiffrer la place de l’amour dans tout ce capharnaüm mafieux. Sonny et Isabella en sont l’exemple parfait dans Miami Vice.
Cowboy Bebop n’est plus à présenter et reste un étalon du genre malgré les années. Les personnages de cet animé ravageur et jazzy aiment se lancer à l’aventure, pour sans doute fuir un passé qui va les rattraper tôt ou tard.
Diffusée sur Arte, la série En thérapie, écrite notamment par David Elkaïm et Vincent Poymiro, est une mosaïque de riches portraits accidentés et une lecture audacieuse de nos existences minées par le chaos.