Présenté au Festival Lumière 2020 sous le label de la sélection officielle du Festival de Cannes 2020, Vaurien est un thriller social réaliste, abouti et sombre mais qui manque un peu de tranchant pour un premier film.
La communauté et le visage de l’Homme sont des thématiques qui ont toujours modelé les films de Thomas Vinterberg. Après La Chasse, le duo composé de Thomas Vinterberg et Mads Mikkelsen revient faire des siennes avec Drunk pour notre plus grand bonheur.
Avec Falling, Viggo Mortensen nous raconte la modeste mais douloureuse histoire d’un fils qui voit son père, avec lequel il a eu une relation tumultueuse, perdre la tête et ne plus pouvoir être autonome pour faire tourner sa ferme. Il va tant bien que mal essayer de l’accompagner dans cette profonde chute mémorielle.
Antoinette dans les Cévennes se présente d'abord comme une comédie romantique. Mais c'est en virant de bord et en devenant un vibrant portrait de femme que le film se révèle le plus savoureux. D'autant qu'il met en présence deux forces à priori opposées : la nonchalance de l'âne face à la pétillante Laure Calamy.
Avec Les Choses qu’on dit, les Choses qu’on fait, Emmanuel Mouret arrive à un tournant de son chemin cinématographique, où il ose se débarrasser de la couche de burlesque qu’il apporte à ses films par sa présence un peu maladroite, pour se concentrer, non sans humour toutefois, sur le seul sujet qui l’occupe en terme de cinéma : l’amour, le désir, et leur inconstance.
Maïwenn est de retour derrière la caméra, 5 ans après "Mon Roi". Un drame intimiste, sobre et très personnel, qui questionne le deuil et la quête des origines dans la France cosmopolite.
Last Words et Teddy, deux films présentés aux Festivals de Cannes et de Deauville, bénéficient d'une véritable vision d'auteur et rendent chacun hommage au cinéma. Au programme, une fable post-apocalyptique écologique et une comédie horrifique sur l'adolescence.
Été 85 a tout de la promesse trahie. Certains espéraient découvrir un Call Me By Your Name à la française, d’autres un thriller maritime aux allures de Plein Soleil. Le nouveau film de François Ozon n’a jamais prétendu être l’un ou l’autre, cherchant sa propre voie au carrefour d’une romance estivale onirique et d’un drame policier plus terre-à-terre. Le problème, c’est qu’Été 85 n’est pas très harmonieux par son mélange des genres, par son style, ses tonalités, et sonne assez faux dans sa globalité.