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Top 15 des meilleures scènes d’ouverture de films

In média res (La Guerre des Étoiles) ou non-linéaire (Memento), le début d’un film est toujours un pari en soi. Car derrière cette succession d’images, se cache une mission propre à tout cinéaste : captiver tout en donnant envie d’en voir plus. De Drive à Citizen Kane et en passant par La la land retour sur les meilleures scènes d’ouverture de films qui, dès les premières minutes, imprègnent la rétine durablement et scotchent les spectateurs à leurs sièges.

Savoir attirer notre attention dès les premières secondes d’un film est un art que certains maîtrisent mieux que d’autres. Voici quelques uns des plans séquences devenus cultes. Qu’elle ne dure que le temps d’un plan ou s’étire sur une scène plus longue, l’ouverture d’un film fait partie de ce que nous en retiendrons le plus longtemps. Certaines sont même devenues plus célèbres que le long-métrage qui les suit. Nos rédacteurs ont sélectionné les scènes d’ouverture de films qui les ont le plus marqués.

Notre top 15 des meilleures scènes d’introduction au cinéma

1 / Il faut sauver le soldat Ryan (Steven Spielberg, 1998) : Reproduire avec fidélité l’ampleur d’un événement de l’histoire, c’est ce qu’a réussi Steven Spielberg dans cette séquence d’ouverture. Longue de vingt minutes, il s’agit d’une incroyable reconstitution historique du débarquement de Normandie. C’est à travers un arsenal de mise en scène et une bande-son construite autour d’un chaos de champ de bataille que la prouesse technique de cette séquence est, aujourd’hui, considérée comme un objet d’étude à part entière.

https://www.youtube.com/watch?v=zpnY46QzDYk

2/ La la land (Damien Chazelle, 2007) : Le Logo Cinemascope, la sonate chaotique de Tchaikovski et un embouteillage sur une rocade de Los Angeles : il n’a pas fallu grand chose pour introduire la désormais mythique ouverture de La La Land. Filmée en un plan séquence magistral entre les véhicules et leurs conducteurs, la scène est un modèle de maîtrise et de fraîcheur, propulsant La La Land, dès ses premières secondes, au panthéon du cinéma contemporain.

3/ Orange Mécanique (Stanley Kubrick, 1971) : Une séquence d’ouverture ne peut pas aussi bien annoncer le film que celle d’Orange Mécanique, l’OVNI propulsé par Kubrick en 1971. Un premier plan rouge sang qui scelle le métrage dans l’ultra- violence qui ne va plus le quitter. Un breuvage blanc, le « laitplus », pur et toxique à la fois. Le mélange des synthés et de Purcell. Et cet œil, l’œil d’Alex, hypnotique, maléfique. « Bienvenue à Dystopia Land », semble nous dire le cinéaste.

https://www.youtube.com/watch?v=kTuuXL8lakE

4/ Inglourious Basterds (Quentin Tarantino, 2009) : Dans cette « leçon de suspense », nous ne redécouvrons pas seulement le talent incontestable de Quentin Tarantino pour mêler humour, tension et direction d’acteurs impeccable, nous partons aussi à la rencontre de Christoph Waltz, acteur magique. Il nous accompagnera tout au long d’un film fantasme qui marque dès ses 10 premières minutes polyglottes et pleines de trouvailles savoureuses après lesquelles vous ne boirez plus jamais de lait innocemment !

5/ Drive (Nicolas Winding Refn, 2011) : Drive, ce n’est pas une scène d’ouverture, mais toute une séquence pré-générique. Un homme de dos, une voix, un flegme, le calme. Un héros au volant d’une voiture. Une course poursuite maîtrisée et froide, une musique hypnotisante, une radio en fond sonore, un braquage et un match de base-ball, le silence, la tension. Puis le retournement final. Une ambiance qui nous happe, un sens du timing magistral. Une claque.

6/ La soif du mal (Orson Welles, 1958) : Sorti en 1958, La soif du mal est la dernière œuvre hollywoodienne d’Orson Welles. Le film est introduit par rien de moins que l’une des scènes les plus cultes du réalisateur : un plan séquence dantesque avec grue aux mouvements aussi complexes qu’ils paraissent naturels. On y suit la progression d’une voiture piégée vers un poste frontière, naviguant avec la camera à travers la ville dans une séquence remplie de vie et de tension.

7/ 2001, l’odyssée de l’espace (Stanley Kubrick, 1968) : La séquence d’ouverture du chef d’œuvre de la Science Fiction correspond au premier chapitre de celui-ci, intitulé « L’aube de l’humanité ». Les profonds silences et la musique de Richard Strauss rythment cette séquence où ces singes, qui représentent nos ancêtres, font la découverte de l’Outil, et deviennent des Hommes en le transformant en Arme. Une brillante ouverture qui place le spectateur directement dans la thématique principale de l’œuvre qu’est le rapport au temps.

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