Après un pilote qui nous montrait la vie d’un chasseur sachant bien chasser et un twist surprenant, The Mandalorian continue sur sa lancée lors de ce deuxième épisode, intitulé L’Enfant.
Comme une bougie qu’on a oublié d’éteindre dans une chambre vide, Pedro sauvait dans le Chapitre 1 de The Mandalorian ce petit être chétif, aussi vert que la mascotte de Cetelem et aussi mignon que Gizmo, dans un base de mercenaires. Au-delà de la surprise totale, dont Jon Favreau, le réalisateur de l’épisode, n’a pas caché sa fierté lors d’une interview, cette découverte soulevait de nombreuses questions : Qui est donc ce bébé de 50 piges ? Pourquoi l’empire (vu ce qu’il en reste, on ne peut pas mettre un E majuscule) tient-il à l’avoir vivant et à un prix si élevé ? 5 ans après la mort de Yoda dans Le Retour du Jedi, les interrogations pesaient lourd. Bref, on était resté pantois devant cette fin inattendue et on trépignait d’impatience de revoir Pedro faire la nounou de l’espace. Allez, sans plus attendre, voyons ce qu’il s’est passé dans ce Chapitre 2 de The Mandalorian !
D’ailleurs ! Pour le Chapitre 1, on avait eu 38 minutes d’épisode, parfait pour mettre un hachis au four. Alors là, comme c’est vendredi, on vous conseille des papillotes de saumon au four pendant 30 minutes. Ça sera tendre et parfait après l’épisode 2. (Oui, on se demande si le chapitre 3 ne va pas durer de quoi faire cuire des œufs).
TAÏAUT PEDRO !
Il y avait du Clint Eastwood chez Pedro dans le chapitre dernier. Dans le deuxième, c’est au tour de Christian Bujeau d’inspirer Pedro. Finie l’ambiance western, bienvenue aux combats chevaleresques. Parce que quand on voit les mandales (oui, on va faire ce jeu de mots pendant 8 épisodes) que balance Pedro dans la première scène, s’imaginer Pedro dans Kaamelott et faire une partie de cul de chouette avec Perceval et Karadoc dans une cantina, ça fait rêver.
Sans blaster, Pedro se démerde très bien au corps à corps. Il manie son arme telle une hallebarde et nous offre une scène, très courte mais clinquante, de combat contre 3 mercenaires. Les bruitages nous rappellent ceux de nombreux combats de la franchise. Notre Mandalorien est chaud dans tous les domaines, c’est incontestable. Et il n’aime surtout pas qu’on l’emmerde quand il bosse. Touche un membre de ma clique, négro. Tu verras qu’on est pas tout seul.
Néanmoins, le combat a fait quelques dégâts sur Pedro et son armure qui se recoud avant d’aller se coucher. Tout seul. Comme un grand. Mais Gizmoda (appelons-le comme, ça fait une jolie paire Pedro & Gizmoda), ne l’entend pas de cette (grande) oreille et décide de sortir de son landau flottant pour prêter littéralement main forte et guérir sa nounou. C’est un fail, puisque la seule chose que Pedro a remarqué, c’est que Gizmoda peut sortir de son landau. Tout seul. Comme un grand.
Après un Airbnb à la belle étoile, il ne reste plus qu’à rejoindre le vaisseau, embarquer le mioche au client et récupérer le Beskar pour se faire une armure flambant neuve.
Oui, mais c’était compter sur les Jawas, ces petits pilleurs à la démarche d’ewoks en tenue de moine avec les yeux couleurs du diable. Petits par la taille mais grands par leur roublardise, ils désossent le vaisseau de Pedro dans le plus grand des calmes. Ni une ni deux, il dégaine son sniper, en dézingue quelques-uns pendant que tous les autres détallent dans leur forteresse sur roues. Mais on vous le disait, Pedro est un persévérant, il se lance donc à l’assaut de la forteresse.
Et deuxième scène de chevalier intrépide de l’univers, deuxième ! Gravissant, non sans mal, cette forteresse, il arrive à éviter toutes les attaques mortelles des Jawas … pour se faire cueillir tout en haut par 9 d’entre eux. Il se fera électrocuter et tombera. À chaque épisode sa tentative de classement dans le Star Wars Darwin Awards.
Vaisseau désossé, armes dérobées, plus rien. Il va bien falloir trouver refuge quelque part. C’est vers son seul ami (de la planète, on l’espère) Kuiil, notre Ugnaught tout droit sorti de la Planète des Singes, que Pedro le trouvera. Et c’est grâce à lui qu’il retrouvera les Jawas. À la façon de Kuiil : pacifiste.
Assis comme s’il racontait des comptines, Pedro marchande avec les Jawas. Ces derniers ne se cachent pas pour se foutre de la gueule de son accent de Wookie. Mais il faut trouver une monnaie d’échange. Le beskar ? Plutôt mourir ? L’enfant ? Jamais. La négociation est rude, une concertation s’impose … C’est décidé, pour récupérer ses pièces, Pedro devra leur donner … l’Oeuf !
Sauf que Pedro, c’est pas Cocorica, il ne pond pas ! Alors l’Oeuf, il va falloir aller le chercher ! Et c’est ainsi que les Jawas conduisirent gaiement Pedro vers une grotte, chantonnant la future et espérée récompense comme des Minions crieraient » Bananaaa « .
Ne reculant devant rien, Pedro se lance, déterminé, dans une session de spéléologie. Tout paraissait simple, jusqu’à ce qu’il se fasse dégager comme un vulgaire Ewok par un animal, croisement entre le rhinocéros et le Reek. En quelques coups de corne (attention, c’est pas une corne de licorne dont on parle), Pedro perd toutes ses armes et réalise que ses gadgets de Batman sont inoffensifs. Il se fait patauger dans la boue. S’il avait un peu plus d’humour, Pedro chantonnerait Petula Clark et sa Gadoue.
Passons ! Le combat est déséquilibré. Pedro est affaibli. L’animal le charge. Pedro pointe un semblant de lame pour le contrer. Le choc est proche. Inévitable. Tout semble perdu. C’était sans compter sur … Gizmoda qui utilise ses midichloriens (lol) la FOOORCE pour soulever la créature et sauver Pedro ! Wouw ! On pense forcément à notre défunt Yoda quand on voit cette petite mimine verte stopper ce rhino qui doit faire 50 fois sa taille mais le même âge que lui. On entend Dumbledore qui crie » 20 points pour The Mandalorian ! »
Pedro peut ainsi tranquillement récupérer l’Oeuf (Oui, dans The Mandalorian, il y a l’Oeuf avec un O et l’empire avec un e), et l’échanger contre toutes les pièces que ces fourbes de Jawas lui ont volées. On s’attend à ce que l’Oeuf ait quelque chose de magique, de mystique, de cher à leurs yeux. Mais non. Ils voulaient juste se goinfrer comme des gros cochons. Même les Parisiens ne se donnent pas autant de mal pour un brunch un dimanche sous la pluie.
Quant à Gizmoda, ni Pedro, ni Kuiil ne comprennent ce qu’il s’est véritablement passé. Ils n’auraient donc jamais rencontré de seigneurs Jedis ? Ils n’auraient donc pas connaissance de la famille Skywalker ? De la sagesse de Yoda ? De la terreur de Dark Vador ? Et bien en fait … ça fait du bien. On se sent détachés de ces querelles familiales et c’est tant mieux !
Du moins, pour le moment. Après une nuit à faire de la mécanique entre copains, la bicoque de Pedro est réparée, et il peut enfin s’envoler pour terminer sa mission et récupérer sa prime. Il propose à Kuiil de se joindre à lui, jugeant qu’ils feraient une bonne équipe tous les deux. Kuuil lui fait comprendre qu’il a passé sa vie à être un esclave et qu’il en avait légèrement ras-le-bol. D’autant plus que maintenant, il a trouvé un lieu pour une retraite paisible où Pedro a botté le cul des mercenaires qui l’enquiquinaient. Et donc refuse logiquement. En retour, Pedro lui propose la monnaie la plus échangée avec les freelances : la reconnaissance. Merci Pedro, n’oublie pas de lui laisser une recommandation sur son profil LinkedIn !
Et c’est déjà l’heure pour Pedro de quitter cette planète remplie de Blurrgs et de s’envoler vers de nouveaux cieux plus cléments. Mais, malgré son casque, on a remarqué qu’il n’était pas insensible à la mignonnerie et aux pouvoirs de Gizmoda. Alors, que fera-t-il ? Le livrera-t-il à l’empire ? Essayera-t-il de découvrir les origines de Gizmoda ? Reverra-t-on Kuiil ? Ce que l’on sait, c’est qu’entouré de gens sombres voulant le souffler, Gizmoda brille comme une bougie au feu inconnu aux yeux de Pedro. Allez, la suite au Chapitre 3 !