À l’occasion de la 70ème édition du Festival de Cannes, Cannes Classics 2017 propose cette année un programme consacré entre autres aux films ayant éblouis la Croisette. Le contenu de ce vibrant hommage aux monuments du cinéma a été dévoilé le 3 mai. Les festivaliers vont pouvoir ainsi profiter de nombreux joyaux du septième art avec notamment Le Salaire de La Peur de Henri-Georges Clouzot, Madame de… de Max Ophüls, La Ballade de Narayama de Shohei Imamura ou bien encore Belle de Jour de Luis Bunuel.
Voilà près de quinze ans que le Festival de Cannes rend hommage aux chefs-d’œuvre du septième art avec la sélection Cannes Classics. Les films mis à l’honneur chaque année témoignent du travail de nombreux artisans de l’ombre, tous animés par la volonté de valoriser le patrimoine cinématographique à l’international. Les efforts nourris des cinémathèques, des archives nationales, des sociétés de production et des ayants droit, qui partagent le même amour et la même passion pour le cinéma à travers le monde, sont ainsi mis en avant dans le cadre de la sélection de Cannes Classics. Les longs-métrages sélectionnés permettent de retracer les plus belles heures de l’histoire du septième art. L’intégralité des films projetés dans le cadre du Festival sont présentés dans des copies restaurées.
Le programme complet de Cannes Classics pour cette édition 2017 est décomposé en 24 séances exceptionnelles. Un court-métrage sera également diffusé ainsi que cinq documentaires. De très nombreux pays sont représentés pour cette 70ème édition du Festival dans le cadre de Cannes Classics. L’intégralité des films sera projetée dans le Palais des Festivals en présence des réalisateurs encore vivants et des équipes qui ont travaillé sur les différentes étapes de la restauration.
Parmi les très beaux hommages de cette sélection, les festivaliers passionnés par l’histoire du cinéma vont pouvoir notamment profiter des projections exceptionnelles de La Bataille du Rail de René Clément, Le Salaire de La Peur de Henri-Georges Clouzot, Blow-Up de Michelangelo Antonioni, L’empire des sens de Nagisa Oshima, All that Jazz de Bob Fosse, L’Homme de Fer d’Andrzej Wajda, La Ballade de Narayama de Shohei Imamura, probablement l’un des plus beaux films, Belle de jour de Luis Bunuel, Et au milieu coule une rivière de Robert Redford.
Le Festival permet donc de rendre hommage au cinéma de la plus belle des manières avec Cannes Classics.
La sélection officielle de Cannes Classics 2017
1946 : La Bataille du Rail (Battle of the Rails) de René Clément (1h25, France) : Grand Prix International de la mise en scène et Prix du Jury International.
1953 : Le Salaire de la peur (The Wages of Fear) de Henri-Georges Clouzot (1952, 2h33, France, Italie) : Grand Prix.
1956 : Körhinta (Merry-Go-Round / Un petit carrousel de fête) de Zoltán Fábri (1955, 1h30, Hongrie) : en Compétition.
1957 : Ila Ayn? (Vers l’inconnu ?) de Georges Nasser (1h30, Liban) : en Compétition.
1967 : Skupljači Perja (I Even Met Happy Gypsies / J’ai même rencontré des Tziganes heureux) d’Aleksandar Petrović (1h34, Serbie) : en Compétition, Grand Prix Spécial du Jury, Prix de la Critique Internationale- FIPRESCI ex-aequo.
1967 : Blow-up de Michelangelo Antonioni (1966, 1h51, Royaume-Uni, Italie, États-Unis) : Grand Prix International du Festival.
1969 : Matzor (Siege / Siège) de Gilberto Tofano (1h29, Israël) : en Compétition.
1970 : Soleil O (Oh, Sun) de Med Hondo (1h38, Mauritanie, France) : Semaine de la Critique.
1976 : Babatu, les trois conseils de Jean Rouch (1h33, Niger, France) : en Compétition.
1976 : Ai no korîda (In the Realm of the Senses / L’Empire des sens) de Nagisa Oshima (1h43, France, Japon) : Quinzaine des Réalisateurs.
1980 : All that Jazz (Que le spectacle commence) de Bob Fosse (1979, 2h03, États-Unis) : Palme d’or.
1981 : Człowiek z żelaza (Man of Iron / L’Homme de fer) d’Andrzej Wajda (2h33, Pologne) : Palme d’or.
1982 : Yol – The Full Version (The Way / La Permission) de Yilmaz Güney, réalisé par Serif Gören (1h53, Suisse) : Palme d’or, Prix de la Critique Internationale-FIPRESCI.
1983 : Narayama Bushikō (Ballad of Narayama / La Ballade de Narayama) de Shôhei Imamura (2h13, Japon) : Palme d’or.
1992 : El sol del membrillo (Le Songe de la lumière) de Victor Erice (2h20, Espagne) : Compétition, Prix du Jury, Prix de la Critique Internationale- FIPRESCI.
1951-1999 : Une brève histoire des courts métrages présentés par le Festival de Cannes. Un programme préparé par Christian Jeune et Jacques Kermabon.
Les projections spéciales
#CannesClassics en copie restaurée projection du film Madame de… de Max Ophüls en hommage à Danielle Darrieux pour son 100ème anniversaire pic.twitter.com/KxYTbyLGC7
— cineseriesmag (@cineseriesmag) 4 mai 2017
Madame de… de Max Ophüls (1953, 1h45, France)
L’Atalante de Jean Vigo (1934, 1h28, France) en copie restaurée 35mm
Native Son (Sang noir) de Pierre Chenal (1951, 1h47, Argentine)
Paparazzi de Jacques Rozier (1963, 18mn, France)
Belle de jour (Beauty of the Day) de Luis Buñuel (1967, 1h40, Espagne-France)
A River Runs Through It (Et au milieu coule une rivière) de Robert Redford (1992, 2h04, États-Unis)
Lucía de Humberto Solas (1968, 2h40, Cuba)
La sélection de documentaires
La belge histoire du festival de Cannes (The Belgian’s Road to Cannes) de Henri de Gerlache (2017, 1h02, Belgique)
David Stratton- A Cinematic Life de Sally Aitken (2017, 1h37, Australie)
Filmworker de Tony Zierra (2017, 1h29, États-Unis)
Becoming Cary Grant (Cary Grant – De l’autre côté du miroir) de Mark Kidel (2017, 1h25, France)
Jean Douchet, l’enfant agité de Fabien Hagège, Guillaume Namur, Vincent Haasser (2017, 1h30, France)
Vous pouvez retrouver les autres sélections dans les articles suivants :
Cannes 2017 : Compétition Officielle/Un Certain Regard – Cinéfondation Sélection – Sélection Quinzaine des Réalisateurs – Sélection de la Semaine de la Critique – Sélection ACID