En 1984, Starfighter (The last Starfighter), tout premier film réalisé avec une partie en images de synthèse fait sa sortie. Il raconte l’aventure d’un jeune homme, Alex Rogan, accro au jeu vidéo Sarfighter qui se révèle être un simulateur de vol pour recruter les pilotes d’un vaisseau de combat interstellaire. Alex sera recruté par une race Alien pour combattre une armada extra-terrestre et sauver l’univers.
Le scénario de Johnathan Betuel est original et visionnaire, et les moyens mis en œuvre par Nick Castle sont extraordinaires : 20 minutes de scènes spatiales entièrement virtuelles, un exploit pour l’époque !
Les acteurs aussi sont assez prometteurs notamment Will Wheaton (Stand by Me, Star Trek : la nouvelle génération, The Big Bang Theory) et Catherine Mary Stewart (Le Droit à l’Amour).
Pour autant, à sa sortie, Starfighter fait un flop. Le film a le malheur de sortir en même temps que trois grosses productions : Ghostbusters, Indiana Jones et le Temple Maudit et Les Gremlins. Et il passe inaperçu.
Plus tard, Starfighter deviendra un de ces films qui, en sortant en vidéo puis en DVD, se trouve une nouvelle existence et devient le symbole de toute une époque, un film culte.
L’idée d’un second Starfighter émerge rapidement. En 2010, la rumeur d’un remake se répand puis, suite à des complications liées aux droits d’auteur, elle tombe dans l’oubli.
En novembre 2014, suite à la bande-annonce modernisée réalisée par Tim Gonzales, Seth Rogen pense à refaire Starfighter. Malheureusement, les droits du film sont presque impossibles à acquérir. D’après Seth Rogen, Steven Spielberg lui-même ne parviendrait pas à les obtenir.
Mais récemment, le scénariste Jonathan Betuel, qui travaille sur la suite du film, a exprimé son optimisme à Yahoo quant à sa sortie prochaine :
« Nous sommes impliqués dans toutes sortes de choses concernant la prochaine étape et je travaille dessus en ce moment. Beaucoup de choses sont en train de se passer et seront bientôt révélées au grand jour. C’est compliqué, c’est énorme, c’est un privilège et cela va être pris en charge. C’est agréable de travailler avec une équipe qui veut que le projet démarre. Je pense que l’histoire mérite de continuer. »