Après La Tendre indifférence du monde, le cinéaste kazakh Adilkhan Yerzhanov nous immerge avec A Dark, Dark man dans un polar minimaliste et fiévreux.
Les mieux notés
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Mia Hansen-Love a présenté son septième long métrage, Bergman Island, lors du Festival de Cannes 2021. Elle y conte, à travers un montage en mouvement permanent, une histoire de mélancolie, de désir, de création, mais surtout une histoire de cinéma. Que ce soit à travers le fantôme de Bergman sans cesse convoqué ou par le destin heureux d'une réalisatrice un temps en panne d'inspiration, le cinéma est partout, il est la vie même. Son film est d'une extrême douceur au milieu de tous les monstres cannois et s'inscrit dans une filmoraphie marquée par la mélancolie et le mouvement. Une petite merveille baignée par la lumière de l'été.
Bohemian Rhapsody est enfin sorti. Le biopic de Bryan Singer, consacré autant à Queen qu'à la figure emblématique de Freddie Mercury, donne l'occasion de s'interroger sur ce genre si particulier et non moins populaire qui reste avant tout du cinéma. Un film qui ravira les fans, apprendra aux moins fans, et émerveillera tout amateur de musique.
Carlos Eduardo Roberto Puch, est le serial killer le plus célèbre d'Argentine. Arrêté en 1972 alors qu'il a à peine 20 ans, il est condamné à perpétuité pour onze meurtres, deux viols, et dix-sept agressions. Peine qu'il continue toujours de purger dans une prison de haute sécurité. L'Ange, le premier film du réalisateur argentin Luis Ortega lui est librement consacré.
Après Les Enfants Loups, Le Garçon et la Bête et Miraï, ma petite Soeur, Belle est le dernier long métrage en date de Mamoru Hosoda. on y retrouve les qualités habituelles du cinéaste : splendeur visuelle, émotions, et un scénario très intelligent qui propose une réflexion sur les rapports entre le monde virtuel et la réalité, le tout dans une relecture de La Belle et la Bête.
Limbo, de l’Écossais Ben Sharrock, a choisi l’Absurdistan loufoque pour dénoncer une sombre réalité de nos contrées : l’immigration forcée de nombreux êtres humains, échoués en terre inconnue, si ce n’est hostile.
Par sa mise en scène dans laquelle l’image se fait froide et déstabilisante, Jusqu’à la Garde de Xavier Legrand se mue en un immense morceau de cinéma. Déroutant car complexe, le film se veut être une autopsie viscérale dévoilant l’effondrement d’une famille et le portrait asphyxiant d’une violence conjugale pernicieuse.
Avec Au Bout du monde, Kiyoshi Kurosawa renoue avec une forme plus classique de son cinéma, un cinéma délicat dont la peur est toujours au centre de son dispositif. Cette fois-ci, les fantômes rongent la protagoniste de l’intérieur .
Avec Maya, sorti en 2018, Mia Hansen-Love partage de nouveau avec nous la destinée d'une jeune fille, mais sans en faire cette fois son héroïne principale. Sans être la "femme de l'ombre" de son héros, elle est un personnage à la fois indépendant et intimement lié au parcours de Gabriel. Un film solaire, malgré un sujet lourd de conséquences.
Avec Nomadland, Chloe Zhao poursuit son exploration d’une Amérique paradoxalement marginale et profonde. Elle brosse avec l’aide de l’immense Frances McDormand et de quelques nomades dans leur propre rôle, un portrait sensible d’une communauté lumineuse malgré les ravages de la crise économique.
Tralala des frères Larrieu a beau être un film de genre, il...
Est-ce que Thomas Szabo et Hélène Giraud parviennent avec Minuscule 2 : Les Mandibules du bout du monde à reproduire la magie et le charme du premier opus ?