Paru en 1886, le roman de Robert Louis Stevenson, L'étrange cas du Docteur Jekyll et de Mr Hyde, a tellement marqué les imaginations qu'il est devenu une figure mythique et symbolique de l'esprit humain. Le cinéma ne pouvait que s'en emparer, et l'a fait à de multiples reprises. Nous revenons sur cinq de ces adaptations pour en décrypter les mécanismes et les partis-pris.
Analyses
Analyses : Saviez-vous que Le Roi Lion était une adaptation d’Hamlet ? Et si It Follows était une métaphore des MST ? Nos rédacteurs analysent à chaque fois une œuvre du 7ème art avec passion et originalité.
"Le Roi Lion" est-il patriarcal, protectionniste, non démocratique, adepte de l'homme providentiel, spéciste et hypocrite ? Le Mag du Ciné vous propose une lecture controversée, non exclusive, du conte de Disney.
Depuis Alfred Hitchcock, l'effet Vertigo s'est répandu au cinéma comme une traînée de poudre. Il investit les films de Steven Spielberg, Brian De Palma ou James Wan, façonne des réalités distordues et dit beaucoup de choses en recourant à peu de moyens. Analyse.
Le space horror est partout : dans la littérature, au cinéma, dans les jeux vidéo et les séries télévisées. Créatures terrifiantes, étendues infinies, vulnérabilité humaine, mystères et suspense : Le Mag du Ciné vous aide à comprendre le phénomène.
En attendant de découvrir le prochain film de Christopher Nolan, dont la sortie est prévue pour juillet 2020, Le Magduciné revient aujourd'hui sur les méthodes d'écriture de ce cinéaste hors normes. Les scénarios de Nolan constituent la marque de fabrique d'un réalisateur qui a su, par des films d'auteur comme des blockbusters, imposer son style narratif. Analyse.
A travers une filmographie mêlant fictions et documentaires, Wim Wenders développe les thèmes centraux pour lui du voyage et de l'art, qui permettent, tous les deux, de nous questionner sur notre rapport au monde. Comment être dans le monde ? Comment rendre compte de la réalité ?
Quand on évoque la consécration des cinéastes mexicains à Hollywood, on pense forcément à Alfonso Cuarón, Alejandro González Iñárritu ou Guillermo del Toro. Et c'est tout à fait logique : ils amassent les statuettes et possèdent une audience remarquable. Ce que l'on tait en revanche dans toutes les langues, c'est la manière dont Hollywood s'est approprié la Mexican Touch. Jusqu'à la travestir ?
Pourquoi s'infliger consciemment le pire pour le plaisir ? Du Manoir du diable à Conjuring, les frissons font la sève du cinéma d'épouvante. Les films d'horreur fouillent dans nos émotions les plus profondes, décortiquant nos cauchemars et nos angoisses. Le Mag du Ciné interroge notre rapport fasciné aux œuvres horrifiques et surtout à notre besoin insatiable de se faire peur. L'époque où nous étions terrifiés de ce qui pouvait se cacher sous notre lit n'est jamais si loin.
Certains tournages se déroulent sans encombres. D'autres, en revanche, sont modelés par des personnalités irascibles, des conditions météorologiques difficiles, une précarité insupportable, une mégalomanie difficile à satisfaire, voire des cascades d'accidents, de blessés ou, plus rarement, de morts. Revisitons certaines des productions les plus cauchemardesques de l'histoire du cinéma...
Est-ce un hasard si les derniers "petits" films français sortis ces dernières années parlent tous de jeunesse et de radicalité ? Il ne s'agit pas d'une radicalité religieuse, ni de "petits" films au sens pas intéressants, mais de choix de vie, de questionnements et de budgets très très serrés, comparés à ceux, pharaoniques, de la plupart des productions actuelles. Le Corps sauvage fait partie de ces films, avec plus moins de réussite. Il est réalisé par Cheyenne Caron et sort au cinéma le 20 mars 2019.
Souvent relégués au second plan, la lumière et les costumes sont pourtant essentiels dans la confection d’un film et ce, tout aussi bien dans un film d’époque que dans un film d’arts martiaux.
Dans Man on Fire, la moindre variation de l’humeur du personnage se répercute en une vibration synesthésique immédiate dans le corps de l’image. Tony Scott instaure ainsi un rapport quasi-charnel entre le support de représentation et le héros joué par un Denzel Washington idéalement monolithique. Le cadre exprime tout ce que le personnage ne sait plus exprimer, hurle ce qu’il ne peut communiquer aux autres, traduit son état d’esprit jusque dans ses paradoxes apparents.