Bref, tous jouent également sur leur fond caricatural et codifié, pour mieux le renverser, mécanique générale du film donc. Mais s'ils le peuvent si bien c'est qu'ils sont avant tout une bande de lycéens. Kevin Williamson a fait du slasher un teenage movie et il faut oser dire qu'il s'agit là d'une idée profondément séminale et féconde dont on a peut-être pas encore mesuré l'impact.
Et si les fantômes n’étaient que les souvenirs qu’on refuse d’effacer ? Dans ce conte thaïlandais halluciné, Ratchapoom Boonbunchachoke convoque l’absurde, le merveilleux et le tragique pour explorer les cicatrices d’un pays hanté par ses morts et ses silences. Un film comme un rêve éveillé, où l’amour lutte contre la disparition.
Dans Jeunes mères, les frères Dardenne livrent un film choral puissant, explorant avec sensibilité et justesse le combat de cinq jeunes femmes face à la maternité et à la précarité. À travers des trajectoires entremêlées, le récit révèle des dilemmes moraux et des tensions sociales, porté par une mise en scène réaliste et une émotion à fleur de peau. 
Tout se passe comme si Sorrentino nous resservait les mêmes thèmes, la même esthétique, que La Grande Bellezza dans l'écrin de La main de dieu, sa ville de cœur, Naples. Bref, pour un film qui se clôt sur l'importance intellectuelle et artistique de voir les chose, il nous sert du vu et revu. Quoiqu'il soit un très grand metteur-en-scène éduqué à l'école des maestri du cinéma italien, on peut se demander si ce glorieux héritage n'est pas plutôt un testament tant il s'évertue à filmer quelque chose d'inerte qui semble étouffer sous l'odeur de la mort.
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L'énigme cinématographique de Resnais décryptée ! Entre mystère, répétition et surréalisme, "L'Année dernière à Marienbad" se dévoile comme une œuvre cinématographique unique. Découvrez comment Resnais, en collaboration avec Robbe-Grillet, a brisé les conventions narratives pour offrir une expérience inédite et fascinante.
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Le cinéma d’importance culturelle génère-t-il forcément des films cinématographiquement importants ? Dans un monde où les questions esthétiques resteraient parfaitement imperméables au monde qui les entoure, et où le cœur n’auraient d’autres raisons que celles que la raison n’ignorerait point, peut-être. Auquel cas, la trilogie "Barbershop" n’aurait certainement pas voix au chapitre dans cette conversation. Ce qui, sans représenter une perte pour les Beaux-Arts, créerait un certain vide dans la culture pop de ces 20 dernières années.
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Présenté en compétition à Cannes 2024, "Marcello Mio" est le nouveau film de Christophe Honoré, son septième avec Chiara Mastroianni. Il fallait autant de titres communs pour oser filmer celle qui incarne son propre père, le célèbre acteur italien Marcello Mastroianni. Comme souvent chez Honoré ou dans sa carrière, Chiara s'y excuse d'exister, de créer, d'être actrice, elle est désinvolte et charmante. Un joli cocktail qui donne envie de se plonger dans leur filmographie commune qui a commencé en 2007.