Alors que #MeToo est devenu un véritable phénomène de société, pour le meilleur et pour le pire, la condamnation de certains comportements outranciers envers les femmes au cinéma ne date pas d’hier. Violence, viol, soumission sont, bien que moins qu’aujourd’hui, mis sur la table afin d’exposer toute leur dégueulasserie aux yeux de tous. Et en cela, Répulsion est un pionnier du genre.
Inscrit9 août 2022
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Parler de la mort du western est devenu un cliché, si bien que la démystification qui l’accompagne perd dès lors toute sa saveur. Mais dans l’hypothèse que l’on puisse mourir un nombre incalculable de fois, la première ne laisserait-elle pas une trace indélébile, comme une réminiscence de ce qui est justement mort ?
Pier Paolo Pasolini est une étape incontournable dans l’appréhension du cinéma italien d’après-guerre, voire du cinéma tout court. Tantôt vulgaire, tantôt ésotérique, Pasolini est une étoile filante de l’histoire du cinéma, une parenthèse courte et intense. Partons à la recherche de ce qui rend Pasolini si unique et si sujet à controverse.
Il est déroutant de constater une filmographie aussi hétérogène que celle de Dario Argento, capable du pire comme du meilleur. L’avantage avec Profondo Rosso (nous utiliserons le titre original et non le titre français Les Frissons de l’angoisse) est que le film représente à la fois la plus grande réussite de son auteur, ainsi que la quintessence la plus pure de toute son œuvre.
Au menu de cette fin de la 30e édition du festival International du film fantastique de Gérardmer, Memory of Water et sa dystopie nordique, La Montagne, véritable méditation métaphysique, et Irati, un film d'aventure espagnol qui a envie d'avoir envie. Nous terminerons par un petit bilan de l'évènement.
Nous poursuivons notre présentation des films du festival de Gérardmer avec le documentaire Lynch/Oz, qui présente le rapport de Lynch au Magicien d'Oz selon différentes facettes, Domingo et la brume, ou un homme face à son existence, La Pietà, folie espagnole au croisement de Lynch et Cronenberg, et Zeria, petite pépite belge sur la beauté de la vie.
Les femmes sont à l'honneur en ce début de Festival de Gérardmer 2023, avec trois héroïnes et deux réalisatrices, pour des résultats malheureusement moyennement satisfaisants : le film d'ouverture, Blood, nous plonge dans l'horreur de voir son enfant malade, le voyeurisme nous guette avec Watcher, et l'expérimental fait son nid à Gérardmer avec Piaffe.
Le phénomène du remake n’est pas nouveau et a connu différentes formes, avant d’être ce à quoi l’on est habitué aujourd’hui. Ce qui va nous intéresser dans cet article, ce sont les enfants de ce procédé, et plus précisément la vague de remakes ayant survenu au début des années 2000 dans le cinéma d’horreur, et perdurant encore aujourd’hui.
Mais un remake c’est quoi ? La question se pose tant ce terme peut envelopper bien d’autres pratiques que celle classique dite de refaire, et non de refaisage, qui est « une opération consistant à laisser tremper les peaux dans des cuves contenant le tan pendant un mois à un mois et demi ». On fait les vannes qu’on peut.
Le cinéma est vecteur d'émotions parmi lesquelles la peur peut sembler être le vilain petit canard. En effet, la peur est à première vue, tout comme la mélancolie, quelque chose que nous devrions craindre plutôt que rechercher. Et pourtant, le public souhaite se faire peur, en comptant sur de braves petites âmes pour lui offrir des frissons de terreur. C'est là toute l’ambiguïté du cinéma d'horreur, mais c'est aussi là que réside tout son génie. Génie qui, comme nous allons le voir, est aujourd'hui mis à mal par une industrie préférant la facilité à l'art d'envoûter son spectateur.
Le film de John Ford, aussi admiré que décrié, demeure l'un des plus beaux joyaux du western.
Il y a des films qui marquent, et ceux même s'ils ne sont pas parfaits. Des films de chevets que l'on apprécie revoir pour leur ambiance, leur humour... en fait pour l'expérience qu'ils proposent lors de leur visionnage. L'assassin habite au 21 fait partie de ces films pour moi. J'avoue que je ne pensais pas rire autant devant un film des années 1940, ni que j'allais le préférer aux autres films de Clouzot, et pourtant ce fut le cas.