Esther 2. Vous l'attendiez ? Non ? C'est normal. Le premier opus tenait, jusqu'ici, l'exploit rarissime dans le cinéma d'horreur d'être un film unique.
Les mieux notés
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Dans Coup de théâtre, Tom George veut décrypter et s'amuser des codes du genre policier. Une idée audacieuse au fort potentiel comique mais qui reste décevante.
Comment présenter l'Univers DC au cinéma ? Disons que c'est un sacré bazar. Incapable d'assumer une direction claire et précise, Warner n'est jamais parvenue à instaurer un véritable seuil de qualité, indispensable pour concurrencer Marvel et son MCU. Seuls quelques projets sont parvenus à tirer leur épingle du jeu, comme le très sympathique Aquaman (le seul film à qui le studio a foutu la paix, comme quoi...) ou les versions Director's Cut de Batman Vs Superman ou de Justice League. Oui, les meilleurs films du DCCU sont ceux qui sont restés le plus loin que possible des griffes des producteurs. L'échec de cet univers connecté et sa mort imminente ne jouent clairement pas en faveur de Shazam 2, qui subit de plein fouet le désintérêt total de la planète pour ce qu'il reste du SnyderVerse.
Impossible de passer à côté de Super Mario Bros, qui continue encore d’envahir les consoles de salon et à présent les grandes toiles des salles obscures. La figure mère de Nintendo a-t-elle enfin trouvé le compromis entre la console et le cinéma ?
"Tiptoe through the window, by the window, that is where I'll be Come tiptoe through the tulips with me." Si vous entendez cette musique, vous imaginez un démon au visage rouge, sale et répugnant. Vous êtes dans un univers sombre, lugubre, aux frontières de l’horreur et de l’imagination. Vous voyez une mariée en noir que vous n’aimeriez pas croiser pour vos noces. Bienvenue dans Insidious, l’un des meilleurs films d’horreur de ces 20 dernières années. On n’en dira pas autant de ce cinquième épisode…
Emma Becker nous livrait avec son livre une fascination d'ordre sociologique, riche et personnelle. Avec cette adaptation, la réalisatrice Anissa Bonnefont fait de La Maison une oeuvre édulcorée, plus intéressée par ses scènes de sexe crus que par ses personnages, moteurs même de l'histoire.
Voulant rendre hommage tout en modernisant la formule, David Gordon Green accouche d’un film très hétérogène et frustrant, ne sachant jamais sur quel pied danser.
Ce Madame Web, dont l’existence même n’a pas de sens réel à tous niveaux, est le parfait exemple du n’importe quoi ambiant qui règne sur ce genre cinématographique en crise profonde et qui lasse de plus en plus le public. Ce dernier rejeton du Spider-verse de Sony sans Spider-Man est daté, pauvre et surtout totalement inutile, confirmant l’absence d’idées et de boussoles des studios en la matière. Cependant, c’est loin d’être la catastrophe annoncée partout, l’ensemble se laissant relativement bien regarder si on n'a aucune attente.
Malgré quelques excellentes surprises, le DC Extended Universe n'a été qu'une succession d'échecs. Alors, comme frappé par un éclair de génie (qu'on aurait aimé voir dans The Flash), Warner a décidé de prendre sa première décision intelligente depuis des lustres : l'euthanasie. Laisser mourir pour reconstruire. C'est désormais sur un reboot complet, chapeauté par James Gunn, que se dirigeront les films de l'univers cinématographique DC. L'arc Gods and Monsters est lancé. Blue Beetle, auparavant destiné à la VOD et au Snyderverse, se retrouve propulsé au cinéma en tant que premier représentant de ce tout nouvel arc. Quelqu'un aurait un insecticide ?
Les studios Disney poursuivent le sacage de leur patrimoine d'animation avec ce Peter Pan & Wendy. Enième adaptation creuse et sans intérêt d'un de leurs dessins-animés, que même le réalisateur David Lowery n'a pas su tirer vers le haut.
Est-il possible de réellement rater un biopic musical ? Bohémian Rhapsody prouve que oui, tout en démontrant le pouvoir de la musique, avec un peu de playback. Récemment gâtés par Rocketman ou encore Elvis, on attendait forcément le nouveau venu dans la sphère de l'hommage. D'autant que Bob Marley n'est pas n'importe quel plaisantin avec quelques ventes au compteur. Bonne nouvelle, One Love sert de belle porte d'entrée à l'univers du chanteur et donne envie d'en savoir plus. Mauvaise nouvelle, c'est à peu près tout ce que le film a à offrir...
Loin de Cinquante Nuances de Grey, After et consorts, 99 Moons n'est pas non plus le sublime drame romantique auquel il prétendait correspondre. Car malgré une plastique irréprochable et les intentions thématiques du réalisateur, le film se perd dans des artifices intimes et scénaristiques inutiles.