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Le Bûcher des vanités incarne ce refus de jouer dans les clous de la critique intégrée par la société spectacle: il prend d'assaut la rétine du spectateur et exacerbe la comédie sociale en train de se jouer, offre au mondain et à l'indigné professionnel la monumentalisation de leur caricature. Le réalisateur fait ce qu'il a toujours fait : revendiquer l'excès comme horizon de la licence poétique et enfermer les personnages dans une représentation symbolique dont ils sont autant dépositaires que victime
8e long-métrage de sa carrière, on ne peut pas dire que Furie soit la plus retenue ou le plus citée des œuvres de de Palma. Ce dernier a même déclaré qu'il ne faisait pas partie de ses meilleurs films. Il en reste un film qui n'est pas le plus connu de sa filmographie, mais où l'on retrouve une certaine audace dans les thèmes abordées, dans une mise en scène qui ne manque pas de peps.