On a l'habitude de présenter Stephen King comme Le Maître de l'horreur. Mais le fantastique et l'horreur ne sont jamais des fins en soi chez l'écrivain. Ce sont des procédés qui permettent de révéler les personnalités, de mettre à nu les peurs, les angoisses et les violences contenues en chacun de nous.
en-toute-franchise-saga-halloween
À l'occasion de la sortie du 11ème volet des aventures de ce cher Michael Myers, nous avons voulu revenir sur l'une des sagas les plus emblématiques du cinéma d'horreur, Halloween. Une franchise qui s'est forgée à partir d'un chef-d’œuvre incommensurable de l'épouvante, La Nuit des Masques de Carpenter et qui a connu beaucoup de sequels de qualité très variable. Une plongée dans l'histoire du boogeyman le plus célèbre du 7ème art, entre passage générationnel, télé-réalité et sorcier irlandais.
twin-peaks-fire-walk-with-me-film-critique-david-lynch-movie-laura-Palmer
Construit en deux actes, ce long-métrage mêlant le fantastique au thriller, nous faisant passer du rire aux frissons, est d’une efficacité redoutable. David Lynch réussit à créer un film à l’ambiance exceptionnelle, un univers quasi ésotérique proche du fantastique, à l’aura maléfique et romantique.
sailor-lula-critique-cinema-david-lynch-film
Malgré un pitch simple, Lynch à travers cette romance aux résonances shakespeariennes revisite à sa sauce le monde du Magicien d’Oz de Fleming. Sailor et Lula marchent inconsciemment sur la route aux briques jaunes tout en rencontrant les différentes créatures du Pays d'Oz
inland-empire-critique-cinema-film-david-lynch
Mais pour ceux qui aiment Lynch, et qui n’ont jamais encore osé se lancer dans Inland Empire, il serait grand temps de se racheter en contemplant l’aboutissement du travail d’un génie. Dans cette œuvre on retrouve ainsi l’angoisse de Eraserhead, la souffrance interne de Elephant Man, la complexité de l’interprétation du subconscient de Lost Highway et bien sur le trouble des personnalités perdues dans des rêves ou cauchemars que l’on peut distinguer dans Mulholland Drive.
En chair et en os est un drame paresseux et terne qui ne trouve pas son identité et qui reste une oeuvre mineure en dépit d'un message socio-politique intéressant. Dommage que le sérieux prenne le pas sur la comédie et que l'aspect thriller soit mal géré. A voir pour la performance de Javier Bardem et la touche madrilène typiquement almodóvardienne.
Avec Matador, le maître du cinéma espagnol Pedro Almodovar signe un film singulier et imparfait qui pose efficacement les jalons de son oeuvre, tant sur un plan esthétique que thématique. En dépit d'un scénario un peu faible, on apprécie le visuel marquant de ce long métrage aussi atypique que criard, témoignage d'un univers artistique très personnel.