A mon seul désir est le 3e film réalisé par Lucie Borleteau. Après Fidelio, l'odyssée d'Alice en 2014, la réalisatrice parle de nouveau du corps des femmes, de leur désir, de liberté aussi, dans un conte aux accents érotiques qu'elle a voulu léger et joyeux (et un peu romantique!). Une utopie de puissance féminine qui se regarde comme une nouvelle odyssée du féminin, un regard qui ose. Au cinéma le 5 avril 2023.
Les mieux notés
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Yannick ou comment Dupieux holp-up avec force et brio le cinéma français.
Les films de Philippe Lacheau, c'est du pop-corn. On sait quel genre de produit on consomme en entrant dans la salle. On sait qu'on va rire, parfois beaucoup. On sait que notre vie sera exactement la même à la sortie. On sait que l'on va avoir l'essentiel de ce qu'on attend d'une comédie : de l'évasion et du rire. Retrouver la Bande à Fifi, c'est se retrouver entre potes, un après midi ou un soir, pour un moment de franche rigolade. Et, disons-le maintenant, Alibi.com 2 est de très loin les meilleures retrouvailles dont on pouvait rêver.
L’œuvre d’un nouveau représentant du cinéma chinois, Li Ruijun, nous parvient en France, et l’on ne peut que s’en réjouir. Sorti le 8 février, Le Retour des hirondelles est toujours en salle, nous offrant un cinéma dépouillé et incroyablement dense. Un amour de terre, de paille et de sang dans la Chine contemporaine.
Septième long-métrage de Rabah Ameur-Zaïmeche, Le Gang des Bois du Temple brille d’un bel éclat sombre dans la filmographie du réalisateur. Aussi dépouillé qu’un film de Melville, il suit le succès d’un casse et ses conséquences funestes.
Tiré d’une réalité relativement récente, Dumb Money de Craig Gillespie est un film aussi feel good que le précédent de son réalisateur, I, Tonya. Ce film prend parti des sans-grades dans leur tentative de déboulonner Wall Street, pour avoir eux aussi leur part du gâteau. Hilarant, mais édifiant !
Avec son nouveau film, « L’œuvre sans Auteur », l’allemand Florian Henckel von Donnersmarck réussit la gageure d’imaginer une épopée romanesque et dense avec des bribes de la vie mouvementée du grand peintre allemand Gerhard Richter.
Comédie musicale barrée, récit dantesque d'une histoire d'amour sensuelle et poétique, sur fond de fantaisie drôlesque. Voici ce que l'on pourrait dire de Feu follet - si l'on se risquait à le présenter. Inclassable et hybride, le film de João Pedro Rodrigues s'affirme comme un joyeux foutoir cinématographique. Et ce pour notre plus grand plaisir !
Dominique et Didier vivent ensemble. Tandis que la mort rôde, Dominique filme les précieux instants d'un grand amour.
Le dernier Ken Loach n’est certainement pas son meilleur. Mais c’est un film tendre, qui vient sertir un tableau réaliste et rare de la classe prolétarienne actuelle d’une délicate utopie qui brille autant de sa naïveté que de son évidence. L’agacement que l’on pourrait éprouver devant une certaine simplification, voire lissage, des choses est vite emporté par cette compassion profonde, pleine de respect, pour les déshérités, même les moins sympathiques, que sait toujours susciter en nous le cinéaste anglais.
Auréolé du prix d'interprétation masculine au dernier Festival de Cannes, Les Bonnes étoiles est une nouvelle perle dans une filmographie remplie de bijoux. Cette fois installé en Corée du Sud, le cinéaste approfondi les thématiques chères à son cœur, et les entremêlent à un vrai sujet de société coréen.
Pour son passage à la fiction, Giacomo Abbruzzese réussit avec Disco Boy une œuvre originale, inclassable, charismatique, un film dense.