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Fervent défenseur du cinéma, Martin Scorsese est encore plus hargneux quand il s’agit de tacler à chaque occasion les films de Super-Héros ou le contenu médiocre des productions Disney. Aujourd’hui, à l’aube de son 81ème anniversaire, le papa du Loup de Wall Street entend rappeler au monde ce qu’est le 7ème art. Dans une année où Oppenheimer, Babylon ou encore Fabelmans existent, le pari a de quoi rendre curieux ! 
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Au Nicaragua, à la veille d’une élection majeure, en un climat de mousson et de pré-guerre civile, une jeune journaliste américaine, belle comme une lune d’été, rencontre un jeune anglais, beau comme un nuage sur une côte verdoyante. A travers cette histoire d’amour, Claire Denis raconte l’impossibilité d’aimer, l’irrémédiable solitude et l’effondrement du monde moderne. Un grand film, désespéré et vital à la fois, sans illusion et cependant acharné à capter la bonté et la beauté des êtres.
the-wastetown-critique-film-ahmad-bahrami
L’Iran n’est plus que le miroir d’une casse automobile, où des individus déambulent dans l’espoir d’exister dans un avenir proche et incertain.  Telle est la démonstration de The Wastetown, avec une mère revancharde comme fil rouge, et qui sonne l’état d’urgence dans lequel le pays régresse. Une tragédie satirique et un thriller haletant !
Diogene - Leonardo Barbuy La Torre - Critique
Le premier long-métrage de Leonardo Barbuy La Torre, Diógenes, opte pour le noir et blanc. Contrairement à d'autres exemples discutables, cette décision semble être une partie intégrante de la vision artistique du réalisateur. Par le biais de cette esthétique monochromatique, Barbuy La Torre explore des thématiques complexes telles que la transmission, la responsabilité et la mortalité de manière visuellement frappante.
sans-filtre-ruben-ostlund-critique
Palme d'or au Festival de Cannes 2022, Sans filtre de Ruben Östlund nous embarque sur un yacht de luxe dans une comédie ironique, étonnante et percutante. Cinq ans après The square, allégorie sidérante du monde de l'art contemporain, Ruben Östlund poursuit dans Sans filtre son exploration sociologique du comportement humain. En quittant l'univers étouffant du musée étriqué pour le faste outrancier de la croisière de luxe, le réalisateur suédois change de cadre mais conserve son propos très auto-dérisoire sur les classes aisées. En fin observateur, il brosse un tableau composés de multiples individus obsédés par l'apparence, le pouvoir et l'argent, au sein d'un cadre doré où l'amour et l'économie ne font qu'un.
sept-hivers-a-teheran-critique-film-reyhaneh-jabbari
La loi du talion est une constante dans les décisions de justice en Iran. La peine de mort est prononcée pour une jeune femme qui a ôté la vie de son agresseur. La légitime défense est loin d'y être reconnue, c'est pourquoi ce documentaire porte la charge de toutes les victimes, à travers le destin d'une famille dans l'impasse, brisée par le système et les dogmes d'un pays qui ne leur appartient plus.
Fast-X
PERSONNE ne pouvait apporter à la troupe ce que Louis Letterier amène dans sa trousse de secours : de l’amour. De l’amour pour le marcel en toutes circonstances, pour les méchants qui deviennent gentils et les gentils qui vivent pour toujours même quand ils sont morts, pour les gros et les petits boules en tanga qui lustrent en fish-eye la carrosserie des batmobiles fluos shootées au protoxyde d’azote. Et pour les barbecues, et pour la Corona. À la bouteille, évidemment.