La-petite-sirene-film-Rob-Marshall-critique-cinema
Décidément, il est beau le cinéma actuel de Disney. Entre gestion très douteuse de la saga Star Wars, saccage du Marvel Cinematique Universe, méthodes de travail à peines légales imposées à leurs équipes et paresse sans limite des productions, on a bien du mal à reconnaître l’âme du studio qui nous a jadis tant offert. Désormais bien lancés dans les (mauvais) remake de leur classiques d’animation, c’est La Petite Sirène qui s’offre un rafraîchissement. Mais à l’instar d’Ariel qui perd sa voix, Disney continue de faire sombrer son âme…
la-page-blanche-film-critique-cinema
Bien calibré "comédie romantique à la française", La Page blanche surprend rarement mais pioche du côté de la douceur (merci Sara Giraudeau) pour dire tout simplement qu'il est toujours possible de réinventer sa vie (même sans perdre la mémoire). Avec un personnage féminin jamais figé, toujours en mouvement, le film dresse un portrait souvent très drôle d'une fille qui se cherche. Dommage qu'il faille toujours en passer, pour l'héroïne, par la case "trouver l'amour".
L-Exorciste-du-Vatican-film-Julius-Avery-avis
Nous avons beaucoup apprécié la première partie du film. Un clin d'oeil est fait au film l'Exorciste par la scène d'entrée du père Amorth. Il a une mallette et un chapeau noir comme le prêtre. Le décalage entre la situation et l'humour grinçant dont il fait preuve rendent tout de suite la séance moins angoissante. A-t-on déjà vu un exorciste faire des blagues à un démon ? Pour notre part, quasiment jamais, à moins que cela soit parodique. L'incipit du film est aussi dynamique que surprenant, après les premières scènes, c'est l'envie de comprendre qui est ce personnage haut en couleur qui s'installe. C'est aussi un petit rappel au père Amorth qui disait que les démons n'aimaient pas l'humour.
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Un slasher inédit. Un contexte très américain mais doté d’une imagerie reconnaissable. Eli Roth (Hostel ou Cabin Fever) à la réalisation. Patrick Dempsey en tête d’affiche. On peut dire que la proposition était alléchante et promettait une série B sympathique, voire même peut-être un renouvellement de ce sous-genre. Eh bien ce ne sera malheureusement pas le cas. Thanksgiving est amusant grâce à ses meurtres bien gores, son entame complètement dingue et surprenante, et une bonne utilisation de l’imagerie de cette célébration. Mais pour le reste... entre intrigue cousue de fil blanc, dénouement ridicule, rythme saccadé et mise en scène anodine, c’est un slasher tout juste dans la moyenne du genre.
athena-de-romain-gavras-critique
Si le cinéma français a déjà dépeint les affrontements entre policiers et jeunes de cité par le passé, jamais il ne l'avait fait avec autant d'ampleur. Athena est littéralement un film de guerre ultra léché sur le plan technique... mais qui souffre d'un scénario manquant cruellement de fond pour pouvoir captiver.
gran-turismo-neill-blomkamp-critique-film
Gran Turismo est sans conteste l'occasion pour le réalisateur Neill Blomkamp de se remettre en selle, après plusieurs projets annulés. Mais comme un pilote concourant pour une écurie, il se fait ici simple faiseur et livre un clip marketing pour Sony/PlayStation.
François Ozon s'essaye, de nouveau, à l'exercice périlleux de l'adaptation littéraire. Cette fois, il s'attaque au cinéma du grand Fassbinder en adaptant sur grand écran Les Larmes amères de Petra van kant. Le résultat est mitigé tant le film interroge, alternant entre le mélo superficiel et le "too much" assumé.
visions-yann-gozlan-critique-film
Doit-on se faire désirer pour s'en sentir aimer ? Entre fantasme, cauchemar et réalité, Visions en appelle aux archétypes hitchcockiens, semant ainsi des pulsions obsessionnelles que Diane Kruger restitue avec discernement. Dommage que le film souffre perpétuellement de la comparaison avec ses prédécesseurs, ce qui rend le voyage aberrant et ironiquement soporifique. Accrochez bien votre ceinture, car les turbulences ne sont jamais très loin.
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Histoire niaise, visuel de piètre qualité, comédiens discutables... La Sorcière et le Martien a tout d'un film amateur, qui aurait plus sa place sur Youtube que dans une salles obscures. Mais le long-métrage de Thomas Bardinet est surtout le fruit d'une association, permettant à des jeunes d'exploiter leur créativité. D'où l'importance de laisser une chance à ce titre !