Los-Angeles-2013-Carpenter-Retrospective-Critique-cinema
Versant autant dans le délire gonzo que dans la subversion bien vénère qui le caractérise, John Carpenter signe avec Los Angeles 2013, un film atypique. Ni véritablement une suite, ni véritablement un remake, mais plutôt un rejeton bâtard & illégitime dans lequel il dénonce autant qu'il méprise l'idéologie des gros studios hollywoodiens, avide de dupliquer n'importe quel projet à outrance. Le tout pour un résultat frôlant le bras d'honneur trollesque mais qui parvient contre toute attente, à faire mouche vu la posture de mercenaire sans foi ni loi adoptée par Carpenter.
Après The Thing, l’aliénation reste un thème prolifique pour Carpenter qui réadapte en 1995, Le Village des damnées avec Christopher Reeve. "Beware of the Children" nous annonce l'affiche, car sous ces visages angéliques se cachent des êtres d'intelligence supérieure voulant asservir l'espèce humaine. Ce sympathique thriller est devenu un film d'horreur culte qu'il ne faut pas louper dans la filmographie du grand réalisateur.
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Assaut incarne toutes les prémices et tout l’aspect iconoclaste de la filmographie de John Carpenter. Idéalement influencé par le western (Rio Bravo) avec ses guerres de rues entre gangs interposés et le huis clos zombiesque qui fera sa renommée quelques années plus tard avec The Thing, John Carpenter est déjà un cinéaste au style bien marqué. 
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Ici pas de rois, pas de reines, juste des bouts de Dickens qui ne comprendront jamais comment chaque cuvée de cinéma social a réussi à prouver qu'on a passé un demi-siècle à se faire bien plus de mal que de bien, pour par exemple ces tâches aussi vitales que de livrer à l'heure, le plus vite possible, des tas de conneries achetées sur Amazon.