Peter Bogdanovich offre à Tatum O'Neal un rôle inoubliable. Dans "Paper Moon", elle se fait l'ambassadrice d'une enfance espiègle, facétieuse, forte en gueule, mais aussi orpheline et en quête de liens filiaux. Un portrait doux-amer, plein de tendresse et d'à-propos.
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Vous avez envie de devenir incollable sur un sujet de cinéma ? Plongez dans nos dossiers (Portraits, filmographies & biographies d’acteurs, de réalisateurs…) Revivez l’histoire du cinéma avec les thèmes autour de cet univers. Un sujet décliné sous toutes les formes pour le plaisir de votre lecture.
Les vacances riment souvent avec amours estivales. Avec Monika, Bergman ne fait ni dans l'idylle bluette ni dans le drame nihiliste : une tragédie en trois actes d'une beauté rare, où les rêves de jeunesse sont encore possibles, du moins un temps, avant que la froide réalité ne les rattrape.
Le souvenir que laissent les plus beaux films en nous tient souvent, paradoxalement, à l'épure et au dépouillement du geste déployé. Bercé par le ressac langoureux de l'Océan et l'harmonie sublime de ses deux protagonistes, A Scene At The Sea, de Takeshi Kitano, renvoie alors à la douce nostalgie qui caractérise l'empreinte des vacances...
Les films de Tony Scott sont des œuvres conscientes de leur public et du dialogue mené avec lui. Comme si à chaque film, il déclarait sa flamme par procuration à son propre outil de travail et rendait hommage au rôle joué par le spectateur dans son fonctionnement.
C’est bien Tony Scott qui a posé les bases qui allaient constituer la problématique du cinéma d’action actuel , à l’heure où le poste de contrôle à autant d’importance que le terrain d'affrontement. Tout ce qui est tombé dans le langage commun suite aux films de Paul Greengrass était déjà présent et développé dans son cinéma.
Le cinéma, c’est aussi l’équilibre délicat consistant à saisir les émotions de ses personnages sans en faire le théâtre de son ego. A ce titre, la force de Tony Scott proviendra notamment de cette capacité à communiquer visuellement ce que ses protagonistes se font un point d’honneur à ne pas dire.
Durant les vacances, les corps comme les esprits se dénudent et s’échauffent pour griller au soleil. Pour certains, cette période estivale peut rimer avec tranquillité et déconnexion par rapport à un quotidien qui s’avère parfois endurant. Pourtant, ce calme n’est pas forcément signe de bonheur. Au contraire, il peut être synonyme de tentation, de vulnérabilité et de mensonges. Comme en atteste La Piscine de Jacques Deray.
Tony Scott était un cinéaste de l’âge d’or de Hollywood, dont l’estime de soi serait restée imperméable à la théorie des auteurs et aux révolutions des 60-70's. Un artisan qui prenait du temps à faire le produit et demander plus cher que le voisin, mais mettait son honneur dans le résultat final.