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De deux solitudes désespérées naît un amour adultère éphémère. Quatrième long-métrage de Raphaël Jacoulot, L’Enfant rêvé met en scène un couple en crise qui doit faire le deuil de sa progéniture biologique. Si Jalil Lespert est habité par la démence spectrale de son personnage, on a connu Louise Bourgoin plus épanouie dans d’autres rôles de femmes fatales ou parvenues mieux écrits.
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Quelle douceur que ce Maternal, la première fiction de Maura Delpero : un lieu calme baigné de lumière, des dialogues discrets, une caméra juste. Et pourtant, elle décrit les tourments de jeunes filles enceintes trop tôt, et ceux des sœurs catholiques qui veillent sur elles, en désir d’une maternité qui leur est déniée. Un très beau récit à trois voix…
Aude-Léa Rapin réalise avec Les héros ne meurent jamais un film en apparence casse-gueule, qui s’avère être une œuvre  avec du sens, des gens qui marchent, qui cherchent, qui se cherchent. C’est au corps à corps qu’elle est allée filmer cette histoire de fantôme à la J’irai dormir chez vous . C’est souvent percutant bien qu’en apparence anecdotique. Avec un casting impeccable servi par un trio superbe : Adèle Haenel, Jonathan Couzinié, Antonia Buresi.  Les héros ne meurent jamais est un puissant vivier d’images, de corps en action, de chemin qui se tracent à l’écran presque en simultané des vies qu’ils simulent…
Avec Mon Cousin, François Damiens et Vincent Lindon prétendent rejoindre le clan des duos mal assortis propices aux comédies à la française. Cela marche un temps au moins, et on rigole franchement devant les "fantasqueries" du cousin associés à la froideur du patron d'entreprise. Cependant, en lorgnant du côté du drame moralisateur, Mon Cousin est bien moins original et tombe dans l'attendu. A voir surtout pour son duo d'acteurs.
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Enola Holmes est une adolescente qui vit dans un immense manoir dans la campagne anglaise. Elevée seule par sa mère dans une éducation qu'on ne peut qualifier de traditionnelle, elle n'a pas vu ses grands frères, bien plus âgés, depuis des années. Et quels frères ! Le cadet n'est autre que le très célèbre Sherlock Holmes, tandis que l'ainé est le moins connu mais plus sévère Mycroft. Le jour de ses 16 ans, Enola se réveille pour constater que sa mère a disparu. Mycroft prenant en charge son éducation entreprend de l'envoyer en pensionnat pour jeunes filles. C'est sans compter sur l'envie de liberté d'Enola, qui s'enfuit, pour mener sa propre vie, mais surtout pour retrouver sa mère !.. En chemin, elle rencontrera un jeune Lord aussi épris de liberté qu'elle mais pas aussi débrouillard.
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Avec Les Choses qu’on dit, les Choses qu’on fait, Emmanuel Mouret arrive à un tournant de son chemin cinématographique, où il ose se débarrasser de la couche de burlesque qu’il apporte à ses films par sa présence un peu maladroite, pour se concentrer, non sans humour toutefois, sur le seul sujet qui l’occupe en terme de cinéma : l’amour, le désir, et leur inconstance.