« Carte blanche » est un espace d’expression sans rivages : chaque rédacteur y aborde ce qu’il veut avec le ton qui lui plaît.
De véritables déclarations d’amour au Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma en passant par les livres de Jules Verne ou encore le poétique Aurélien de Louis Aragon qui ont façonné notre culture, les rédacteurs y livrent leurs humeurs, leur colère, leurs coups de cœur ou bien de sang quant aux films de Lars Von Trier ou encore Quentin Tarantino. Qu’ils traitent d’un sujet d’actualité ou d’un vieux dossier poussiéreux. Ils le font avec une liberté de ton absolu. Et ça n’engage qu’eux.
A peine les festivités digérées que le deuil continue de frapper à notre porte. Elle est belle la transition énergétique, économique, écologique. Économisons notre énergie, retournons à l'école. Ça tombe bien, Gaumont distribue Mon maître d'école. Le retour est morose et l'espoir au prochain carrefour. Des icônes nous quittent, au point de ne plus savoir comme fermer le robinet des désillusions.
Le mois de Décembre commence et avec lui l'année 2015 touche à sa fin. A l'occasion de la Cop 21, notre rédaction s'attarde un instant sur l'impact problématique du cinéma sur notre environnement.
J’appelle alors tous ceux qui le veulent et le peuvent à remplir de nouveau les salles de cinéma, à vibrer, à apprendre, à comprendre. J’espère croiser vos visages avant les séances, dans le noir, et aussi quand la lumière se rallume, voir cette petite lueur qui me relance dans la vie. Bref, voir vos visages ailleurs que sur les affiches-hommages aux victimes et pouvoir répondre un sourire à vos sourires, une larme à vos larmes. Les questions viennent, les analyses aussi. L’émotion reste pourtant intacte chez moi, car je laisse à ceux dont c’est le métier le soin d’analyser. Je vous ai partagé ma solitude, rien de plus. A bientôt dans les salles, dans la rue, avec mes critiques, mes découvertes. Relevons la tête, allons au cinéma !
Maïwenn nous l'a affirmé hier soir lors d'une projection en avant première de Mon Roi : "on doit avoir envie de tomber amoureux en sortant". Pourtant la réalisatrice nous parle avec éclat d'une histoire d'amour passionnelle, obsessionnelle qui tourne mal