Rashômon, réalisé en 1950 par Akira Kurosawa, est un de ces films auxquels on revient tout le temps dans l’histoire du cinéma. Un film matriciel à plus d’un titre, mais également pionnier du point de vue des récompenses : en 1951, il est le premier film asiatique à remporter le Lion d’Or à la Mostra de Venise.
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Vous avez envie de devenir incollable sur un sujet de cinéma ? Plongez dans nos dossiers (Portraits, filmographies & biographies d’acteurs, de réalisateurs…) Revivez l’histoire du cinéma avec les thèmes autour de cet univers. Un sujet décliné sous toutes les formes pour le plaisir de votre lecture.
Présenté à Venise en 2006, Still Life est reparti avec un Lion d'Or. Jia Zhangke a reçu cette récompense des mains de la présidente de la 63e édition de la Mostra, Catherine Deneuve. Le film, qui résonne comme un documentaire autour de la construction du barrage des Trois Gorges, est une fiction ancrée dans le réel. Une fiction autour de l'argent roi où s'écrivent deux destinées qui ne se croisent jamais. Deux histoires d'amour contrariées qui s'étiolent en même temps que des villages menacent d'être submergés et des bâtiments sont détruits à l'écran. Une histoire de la Chine autant qu'une fiction sans illusion sur l'amour.
Béatrice Dalle incarne depuis les années 80 une liberté absolue et hors norme qui la rend unique dans le cinéma français. Portrait d’une ultra-moderne tragédienne dévorant la vie à pleines dents.
Symbole d’une décennie contestataire et fortement politisée, dominée par l’intelligentsia d’extrême-gauche, le Lion d’or attribué en 1966 à La Bataille d’Alger de l’Italien Gillo Pontecorvo secoua la Mostra de Venise et provoqua le rejet et l’indignation de la délégation française. Un demi-siècle après la sortie du film, alors que l’Algérie alimente à nouveau les débats, le revoir comme œuvre filmique et objet politique est à la fois passionnant et nécessaire.
Que se passe-t-il lorsqu’un comédien indien, incorrigible gaffeur, est invité par erreur à un dîner huppé organisé par un ponte des studios hollywoodiens ? Une avalanche de catastrophes, pardi !
La Party demeure encore aujourd’hui un témoignage révélateur sur ce que l’on peut obtenir d’un artiste indomptable lorsqu’on lui offre un terrain de jeu favorable et le moins possible de règles…
Dans certains long-métrages, la fête peut être le lieu du crime, mais ce qui est intéressant dans Scream est que la fête n’est plus un événement du schéma narratif mais qu’elle devient le cadre spacio-temporel de celui-ci. En somme, la fête n’est pas un événement déclencheur, ni le climax ou le dénouement, mais tout cela en même temps : Sidney Prescott va à la fête, donc elle déclenche la rage meurtrière du Masque, elle vit des péripéties qui ont avoir de près ou de loin avec le meurtrier, et quasiment tous les événements majeurs de l’histoire se déroulent à cette dite fête.
Dans Eyes Wide Shut, la fête est un venin difficile à extraire. Une idée qui vampirise l’esprit quitte à faire basculer hors de la réalité. Un monde où l’onirisme et la frayeur ne font qu’un.
Pour fêter dignement le retour du cinéma, LeMagDuCiné revient en juin sur les grands moments de festivités au septième art. Si la fête représente souvent un moment de cérémonie et de joie, elle cache parfois des messages et des émotions plus complexes. Une situation qu’évoque particulièrement The Great Gastby de Baz Lurhmann, dont les scènes de fête constituent des séquences au faste et aux couleurs mémorables.