Dire que Spielberg est en forme ces dernières années tient de l'euphémisme. Après un Ready Player One très réussi (bien qu'un tantinet sous exploité), c'est avec West Side Story que le réalisateur de certains des plus grands chefs d'oeuvre du cinéma à renouvelé avec l'excellence. Avec The Fabelmans, le cinéaste de 76 ans revient à un genre plus intimiste et surtout, plus personnel. Verdict ?
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Alors qu'elle est, esthétiquement, moins obscure que les précédents films, cette troisième Enquête du Département V réussit paradoxalement de se montrer bien plus angoissant, grâce notamment à un suspense efficace et à un jeu plus émotif de Nikolaj Lie Kaas. Puisque les films suivants seront confiés à d'autres cinéastes, rien n'est dit que la franchise réussira à se maintenir à ce niveau, à moins de faire le choix d'explorer (enfin) un peu plus ses personnages principaux.
Second volet de la saga New Gods, qui n'a rien à voir avec les comics DC de Jack Kirby au passage, New Gods : Yang Jian (La Guerre des Dieux par chez nous) nous initie à un nouvel univers steampunk, rempli de figures mythologique de la culture chinoise. À l'aide d'une animation bien léchée et de séquences épiques qui ne nous font pas regretter l'expérience du grand écran, on peut toutefois avoir des regrets concernant sa narration confuse et son imperméabilité aux émotions.
Inspiré d’une histoire vraie et adapté du roman de Leïla Slimani, le long métrage nous plonge dans le récit clinique et dramatique d’un couple, qui s’offre les services de Louise, qui deviendra la nourrice à domicile de leurs deux jeunes enfants.
Pour les futures vacances de Noël, les studios Disney livrent leur tout nouveau film d'animation. Une histoire de princesse divertissante qui renouvelle grandement le genre.
Un blockbuster incendiaire, dénonciateur d'un système politique orwellien, plus prenant avec des scènes de jeux intenses, plus drôle, plus adulte aussi, et visuellement le film est sublime avec les décors démesurés du Capitole et de magnifiques costumes signés Trish Summerville.
Christopher Landon, fils du père de La Petite maison dans la prairie, ayant fait ses armes avec la saga Paranormal Activity, excelle dans l'humour noir et les références qui ne peuvent que toucher à la génération Y : Cluedo, Scream, Destination Finale, Buffy, même Un jour sans fin avec Bill Murray et Andy MacDowell...
Alibi.com est finalement une comédie à l'humour gras mais bien rythmée, qui malgré une formule bien trop classique, connaît quelques séquences inspirées.
Alice et le maire de Nicolas Pariser est un très beau film, qui par sa qualité à observer les détails de la vie politique, arrive à faire se télescoper deux notions : celle de la pensée et celle du mouvement.
Par Accident, le premier film de Camille Fontaine comme réalisatrice est un thriller habilement mâtiné de références au film social.
Disons le sans détours, le blockbuster de Netflix est totalement raté. David Ayer prend son sujet avec bien trop de sérieux et passe (une fois de plus) pour le crétin de service. Bien fait pour lui.
Après avoir fêté ses 25 ans, One Piece, le manga au succès planétaire sur la piraterie est de retour sur le grand écran. Un nouvel opus haut en couleurs adapté de l’œuvre d’Eiichirō Oda attendu par des millions de fans. Si One Piece Film : Red réalise le meilleur démarrage pour un film d’animation japonais en France, avec plus de 267 000 entrées, le film, quant à lui, nous fait nager en eaux troubles.