les-gardiens-de-la-galaxie-vol-3-james-gunn-critique-film
Le retour inespéré de James Gunn aère enfin une saga qui n’offrait plus rien de super-héroïque depuis la séparation des Avengers. Les Gardiens de la galaxie Vol. 3 sonne ainsi comme un chant du cygne pour le cinéaste et pour toute une bande déjantée qui a rarement connu le couperet exigeant de son audience. Comme quoi il est toujours possible de s’éclater tout en se taquinant.
Fermer-les-yeux-Victor-Erice-critique-film
Le réalisateur espagnol Victor Erice signe avec Fermer les yeux un drame testamentaire empreint de nostalgie et d'amour du cinéma. En traitant de la mémoire, du vieillissement et du deuil, le cinéaste de quatre-vingt-trois ans signe un film somme sur la puissance de l'image, malheureusement un peu dissous au sein d'une trop longue narration. Si Victor Erice incite à ne pas s'enfermer dans les souvenirs, il en dépeint la force émotionnelle et le rôle essentiel qu'ils jouent pour notre identité. S'il faut "fermer les yeux", c'est bien à cause de la puissance évocatrice de l'image, qui telle une madeleine de Proust, nous ramène à des moments véçus, des émotions trop vives. Malgré ses sujets intéressants, Fermer les yeux ne se révèle pas facilement. Le film prend en effet tout son temps, peut-être un peu trop, à installer son climat, ses personnages, ses silences, ses moments de vie fugaces tels qu'une chanson fredonnée au coin du feu ou la cueillette des tomates au potager. Le film laisse donc en tête de belles images, mais aussi un petit goût de déception face à une œuvre dont le traitement étouffe quelque peu son potentiel dramatique. 
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Sous la direction visionnaire de Ramata-Toulaye Sy, ce premier long métrage dépeint avec subtilité l'équilibre fragile entre liberté et tradition, à travers l'exploration de l'islam, des superstitions peules et de la passion amoureuse.
pauvres-creature-yorgos-lanthimos-critique-film
Entre un propos acéré sur la condition humaine et ses travers et un univers visuel rétro-futuriste riche et élaboré confinant au sublime pour nos pupilles ébahies, Pauvres créatures est un mets cinématographique raffiné et rare dont on aurait tort de se priver malgré sa durée un peu trop généreuse. Et en bonus, on a droit à une Emma Stone carrément monstrueuse dans tous les sens du terme.
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Il aura fallu trente ans à Phil Tippett, légende vivante des effets spéciaux, à concrétiser Mad God, l'oeuvre de toute une vie. Une vision glauque et dérangée de notre monde qui pourra en faire fuir plus d'un. Mais qui mérite toute notre attention par sa maîtrise technique, son univers et son ambition.