Premier long-métrage prometteur de Julien Menanteau, "Lads" nous plonge dans l'univers rare des compétitions équestres et des jockeys. On y suit Ethan, 17 ans, apprenti-jockey, dans une aventure captivante, portée par l'acteur Marco Luraschi.
Festivals
Chroniques Festivals : Nos rédacteurs parcourent les festivals pour vous en raconter les temps forts, à travers des chroniques, des interviews et des analyses. Tintin au Festival de Cannes, en somme..
Découvrez notre interview exclusive de Mallory Wanecque et Malik Frikah, jeunes stars du film "L'Amour ouf" de Gilles Lellouche, présenté au Festival Cinemania 2024. Parcours, anecdotes de tournage et impressions sur leur expérience cinématographique avec des acteurs renommés.
La 25ᵉ édition de l'Arras Film Festival célèbre le cinéma comme un outil de résistance et d'émancipation. Du western revisité à la chronique sociale teintée d'humour noir, les films explorent des voies alternatives face aux crises contemporaines. Avec "Un ours dans le Jura", Franck Dubosc surprend en livrant une fable sociale percutante, tandis que Jiri Havelka et Jacques Otmezguine interrogent, chacun à leur manière, la résilience humaine.
"Le Garçon" est un film de Zabou Breitman et Florent Vassault qui mélange documentaire et fiction. Ce film suit une enquête autour de la vie d'un inconnu à travers des photos anciennes, brouillant les frontières entre réalité et imagination. Un petit bijou de nostalgie, d’inventivité et de délicatesse qu’il serait dommage de rater.
La 25e édition de l'Arras Film Festival commence véritablement aujourd’hui. Première journée pleine en termes de projection, premier jour du chapiteau, et première salve d’interviews pour votre serviteur. Et des films qui, encore et toujours, expriment le besoin d’écarter le spectateur de sa zone de confort pour métaboliser à l’écran des mondes ne faisant pas forcément partie de sa réalité.
La 25ème déjà. Les raisons de faire la fête ne manquent pas à l’Arras Film Festival, mais le passage d’un cap symbolique donne toujours un parfum d’impatience supplémentaire aux retrouvailles annuelles avec la manifestation. Et à en croire le nombre de séances déjà complètes avant même le coup d’envoi, la fièvre des salles obscures n’est pas près de s’estomper dans l’arrageois.
Grâce à ses innombrables stratagèmes, plus ou moins bien pensés, mais toujours exécutés sous haute tension et à grand renfort d’adrénaline, la désertion offre au cinéma un sujet dramatique classique et fort en suspense. Si beaucoup d’eau a coulé sous les écoutilles depuis l’époque de "À la poursuite d’Octobre rouge", la frontière entre la Corée du Sud et la Corée du Nord autorise encore les tentatives d’incursion, ou de « transfert », au sein d’un État rival. C’est dans ce cadre conflictuel que s’inscrit "Escape", un film drôle et trépidant entre course désespérée et chasse à l’homme endiablée. Véritable succès populaire en Corée du Sud, il offre un divertissement plaisant qui manque cependant d’émotion et de sensationnel.
Pour son second film, Frédéric Farrucci choisit le territoire insulaire de la Corse comme décor et le thriller réaliste comme genre avec un film de traque. Et il réussit partiellement son coup en compilant à la fois un suspense brut à la mise en scène sèche avec un constat édifiant sur l’Île de Beauté, où la mafia et les promoteurs véreux tentent de faire la loi face à une population qui n’en peut plus des violences.
"Mimang" est un film mélancolique de Kim Tae-yang qui explore la transformation de Séoul à travers la rencontre de deux anciens amis. Un voyage poétique et sensoriel au cœur d'une ville en mutation, où les émotions s'entrelacent avec le paysage urbain.
La 28ème édition du festival du film francophone "Les Œillades" se déroulera du 19 au 24 novembre à Albi avec pour fil conducteur, le thème de la musique. Au programme : 30 avant-premières prestigieuses réparties dans les trois cinémas albigeois partenaires Arcé, Lapérouse et Les Cordeliers, dont 11 longs-métrages en compétition pour le Prix du Public, 15 séances « Reprises » pour redécouvrir les œuvres qui ont marqué l’année 2024, mais aussi la traditionnelle compétition de courts-métrages et un focus sur le réalisateur Jacques Demy, mettant à l'honneur le genre de la comédie musicale. Un ciné-concert Ne croyez surtout pas que je hurle de Frank Beauvais (2019), en présence de l'auteur-compositeur toulousain Michel Cloup, clôturera en beauté le festival.
Construit sur une ribambelle de personnages très bien écrits et incarnés, le long-métrage d’Antoine Chevrollier doit cependant beaucoup à son personnage central, Willy, incarné par un stupéfiant Sayyid El Alami, une véritable révélation qui imprègne la pellicule.
Amateurs de sushis, de maquereaux, de dorade ou de bar, vous ne regarderez plus jamais votre assiette de la même façon. "Padak" de Lee Hee-Dae, un animé à couteaux bien aiguisés, propose un conte sombre et engagé destiné aux adultes. Volontairement choquant, parfois écœurant, le film invite à une prise de conscience sur la maltraitance des animaux marins destinés à notre alimentation. Une expérience singulière qui a l’art de ne pas noyer le poisson.