Après quinze jours trépidants, le Festival de Cannes 2019 se termine et ferme ses portes. Mais la sélection officielle, comme les sections parallèles, ont laissé de nombreux souvenirs aux festivaliers. Des rires, des larmes, des coups de cœur, de la colère… Les films dévoilés cette année n’ont pas laissé insensibles nos trois rédacteurs.
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Chroniques Festivals : Nos rédacteurs parcourent les festivals pour vous en raconter les temps forts, à travers des chroniques, des interviews et des analyses. Tintin au Festival de Cannes, en somme..
Même si le nom de Marco Bellocchio attisait déjà l’intérêt des festivaliers, Le Traître n’était pas le film le plus attendu de la Compétition. Pourtant, au sortir de la séance de gala au Grand Théâtre Lumière, les avis étaient plutôt unanimes : un bon film qu’il eût été dommage de négliger, et ce malgré la concurrence féroce.
Cannes 2019 : Sibyl est le deuxième portrait au féminin de la Compétition. Moins réussi que le premier qu'a réalisé Céline Sciamma, le film parvient tout de même à emporter.
Le dernier jour de cette 72ème édition du Festival de Cannes a sonné et la rédaction en a profité pour faire un classement des films vus toutes sélections confondues. Avant que Alejandro González Iñárritu et son jury remettent ce soir la fameuse Palme d'Or, nos rédacteurs Sebastien Guilhermet, Gwennaëlle Masle et Jules Chambry ont eux aussi décidé de faire leur palmomètre.
Alors que le nouveau film d’Abdellatif Kechiche, Mektoub My Love: Intermezzo vient d’embraser la croisette et créer en ce sens même une cohorte de débats plus enflammés les uns que les autres, un autre film du Festival de Cannes 2019 a retenu notre attention par son parti pris, sa capacité à mouvoir les corps et sa radicalité formelle : c’est Liberté d’Albert Serra, présenté dans la Section Un Certain Regard.
Cannes 2019 : Le scandale cannois est arrivé avec Mektoub my love : Intermezzo d'Abdellatif Kechiche. Un film que l'on pourrait saluer sur bien des aspects mais qui ne mérite que le rejet tant il est écœurant.
La Quinzaine des réalisateurs aime nous faire découvrir des talents ou des points de vue différents. Et ça tombe bien, car c’est le cas de Dogs Don’t Wear Pants de Jukka-pekka Valkeapää, un film qui voit dans le SM une heureuse façon de se sortir du guêpier qu’est le deuil et la dépression.
Cannes 2019 : Sem Seu Sangue (Sick Sick Sick) est une ballade amoureuse ensanglantée qui a de quoi enchanter le public dans le spectacle cinématographique qu'il propose.
Parasite de Bong Joon-Ho est un puzzle démoniaque, abrasif, violent, qui fait chavirer le cœur des spectateurs autant qu’il fait déjouer chaque rouage de son scénario pour faire de ses rebondissements, un élément de langage qui parle autant à la fibre sociale du film qu’à son attachement pour le cinéma de genre. Un film extrêmement marquant de la compétition officielle du Festival de Cannes 2019.
Cannes 2019 : Arnaud Desplechin est loin de la créativité qu'on lui connait et offre clairement son plus mauvais film avec Roubaix, une lumière. À oublier et très vite !
Cannes 2019 : Matthias et Maxime est probablement l'un des films les plus faibles du réalisateur québécois et pourtant, le film fascine dans de grands moments de grâce où les instants suspendus camouflent les failles oubliées.
Les Siffleurs fait partie des films mineurs de la Compétition qui souffrent d'une concurrence monstrueuse. Sans être mauvais, ce film noir moderne n'est pas à la hauteur de son potentiel et de révèle finalement vain. On se raccrochera aux références cinématographiques intelligemment revisitées.